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Il a souligné qu' «Ibrahim Ghali n’est qu’un réfugié enregistré au nom de Ghali Sayed Mustafa, et l'Agence pour les réfugiés ne le considère pas comme un chef d'Etat ou un haut fonctionnaire. Tous les Sahraouis sont des réfugiés qui vivent grâce à l'aide de l'Algérie… ».
Il a ajouté : «Depuis 46 ans, nous demandons l'aide de l'Algérie en matière d'eau, de gaz, de carburant et d'armes. Nous ne disposons pas des conditions élémentaires d’un Etat». Et de conclure: «Nous devons être réalistes, nous ne savons pas où nous allons…».
Les aveux du prétendu ministre ont embarrassé le régime militaire algérien, car depuis des décennies, ce dernier affirmait que son grand soutien au Polisario n'était qu’un acte d’aide dans le cadre de la solidarité avec les peuples. Ce sont là des aveux qui renforcent la position marocaine, qui a toujours considéré le régime militaire algérien comme étant le véritable acteur dans ce conflit artificiel.
En effet, la pseudo-rasd n'est reconnue ni par les Nations unies, ni par la Ligue des Etats arabes, ni par l'Union du Maghreb arabe, ni par l'Organisation de la coopération islamique, ni par aucun pays européen, ni par aucun membre permanent du Conseil de sécurité des Nations unies. Toutefois, les manœuvres malhonnêtes du régime algérien (pots-de-vin et achat de conscience) ont fini par l’intégrer au sein de l'Organisation de l'unité africaine malgré l'absence de toutes les caractéristiques d’un Etat (un territoire spécifique, une population stable et un gouvernement souverain). Après 33 ans d'absence, le Maroc a réintégré l'Union africaine en janvier 2017 avec une écrasante majorité des voix (39 sur 54).
Avant le retour du Maroc dans l’UA, 28 pays africains ont soulevé cette présence anormale qui constitue une violation du droit international, et ont déposé une demande d'expulsion qui n’a pas abouti.
Cependant, avec le retour du Maroc au sein de l'Union africaine, cette grave erreur peut être corrigée conformément à l'article 32 de l'Acte constitutif, qui stipule que tout Etat membre peut soumettre des propositions d'amendements dudit acte, et ces amendements sont adoptés en cas d’unanimité ou s’ils sont approuvés par deux tiers des membres. Le Maroc disposant actuellement de plus des deux tiers des voix peut introduire un amendement qui permettrait de combler ce vide juridique en stipulant que seuls les Etats indépendants et souverains peuvent être membres de l'Union africaine, selon les critères adoptés par les Nations unies, et toute adhésion ne répondant pas à ces critères est considérée comme nulle et non avenue.
Ahmadou El-Katab