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Incapables de rivaliser, les Verts ont subi les évènements en première et en deuxième périodes. Au début, énormément perturbés par le pressing haut des Tunisiens, ils n’ont eu de cesse de balancer de longs ballons en direction de leurs attaquants. Or ces derniers n’ont jamais vraiment réussi à prendre le pas sur la défense à trois de la ‘’Nejma’’. Impériale dans le domaine aérien, cette dernière n’a pas laissé d’espace entre les lignes.
Sincèrement, on doit avouer que même sans cela, il n’y aurait pas eu de véritables répercussions, car Hafidi, qui aurait pu en profiter, cirait le banc de touche. A sa place, c’est la recrue hivernale Nanah qui a foulé la pelouse. Une titularisation qui n’a pas levé le mystère sur sa valeur ajoutée au sein du onze rajaoui. Mais à quoi sert-il au juste ? Il n’a été ni proche de la surface adverse, ni à côté des milieux reculés. Il a vogué entre les deux, sans prendre d’initiative, multipliant les passes latérales.
En réalité, sa prestation est indissociable de celles de ses coéquipiers. Car excepté Iajour et son retourné acrobatique sorti du bout des doigts par le portier de l’ESS, ainsi que Banoun, qui a trouvé l’équerre sur un tir à l’entrée de la surface de réparation, avant de subir une faute qui aurait dû valoir un penalty, le néo-Rajaoui, Nanah, a été au diapason de l’atmosphère qui régnait dans cette équipe. Un sentiment de résilience transpirait tout au long de la seconde mi-temps, dû certainement à une fatigue bien plus grande qu’on ne le pense. Certes cela n’excuse pas tout. Mais l’alignement défensif raté sur le premier but et les mauvais choix de relance sur le second, en disent long et surtout sur le niveau de fatigue mentale atteint par les Rajaouis. La concentration des uns et des autres a été proche du néant. Donc il est logique que lors d’un temps fort qui n’a pas duré longtemps, quasiment tous les tirs étaient hors cadre, quand bien même Hafidi était rentré.
D’aucun diront que le Raja a été battu par plus fort que lui. Difficile de les contredire. En même temps, il ne faudrait pas surestimer l’ESS. Les Tunisiens ont gagné mais laborieusement. Du coup, d’ici au 8 février prochain, date du match retour, les Verts devraient tenter de retrouver un second souffle pour bonifier un arrêt salvateur de Bouamira et pourquoi pas créer l’exploit.