-
Les efforts du Maroc salués à Budapest
-
Le Maroc et l’Italie signent l’Accord sur la reconnaissance mutuelle des permis de conduire
-
La Cour de cassation confirme l’inéligibilité d’Abdellatif Yako à la présidence du Conseil régional des notaires de Casablanca
-
Retraite et droit de grève en pierre d’achoppement
-
L’approche algérienne promouvant le séparatisme et la déstabilisation désormais isolée
Abordant le point portant sur l’intégration économique et financière du continent, la délégation marocaine a exprimé son soutien pour une position africaine commune visant à modifier les règles fiscales mondiales qui devrait permettre aux Etats africains de se doter de plus de capacités et d’expertise dans le domaine de l’économie numérique de façon générale et la fiscalité régissant le secteur en particulier.
A cet égard, le diplomate marocain a souligné la nécessité de combattre les flux financiers illicites afin de mettre en place un système de paiement africain efficace dans le domaine de l’économie numérique et ce, dans le cadre de la Zone de libre-échange continentale africaine. Concernant le point sur la paix et la sécurité, Mohamed Arrouchi a rappelé la nécessité d’assoir une collaboration plus étroite entre le nouveau leadership du Département affaires politiques, paix et sécurité et les Etats membres de l’Union africaine. Le diplomate marocain a souligné que la consolidation de cette collaboration permettra d’ouvrir une nouvelle page d’engagement des pays africains dans le domaine de paix et de sécurité mettant les principes du multilatéralisme, de l’intergouvernementalité et de la bonne gouvernance au centre de l’action de l’Union africaine dans ce domaine. Mohamed Arrouchi a également souligné l’existence d’une multitude de chantiers, de projets et d’initiatives visant à consolider la paix et la sécurité en Afrique sur lesquels les Etats membres devraient se pencher dans un esprit constructif et dans le plein respect de la légalité internationale.
Au sujet de la question genre, la délégation marocaine a mis en exergue l’expérience du Royaume dans l’autonomisation des femmes, de par le corpus législatif garantissant ses droits, mais également l’éducation et la formation professionnelle comme vecteurs dans le renforcement des droits de la femme. A cet effet, le diplomate marocain a mis en avant le partage des expériences entre Etats afin de mettre en œuvre les initiatives africaines visant à garantir l’intégration des femmes les plus vulnérables, notamment les femmes migrantes, les femmes dans le monde rurale et les femmes souffrant de handicap, dans l’optique de leur assurer un avenir stable et prospère. Le COREP a entamé dans la matinée sa session ordinaire de deux jours en prélude à la 38ème session ordinaire du Conseil exécutif de l’UA (ministres des Affaires étrangères) et de la 34ème session ordinaire du Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union placé cette année sous le thème : «Arts, culture et patrimoine: des leviers pour construire l’Afrique que nous voulons».