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Dans une interview publiée dans la dernière livraison de l'hebdomadaire international "Jeune Afrique", M. Mezouar a souligné que dès les premiers effets de la crise financière internationale, "nous avons affirmé que notre système bancaire n'était pas exposé à une contagion", faisant observer que malgré les perturbations de l'économie mondiale en 2008, le Maroc a terminé l'année avec une croissance autour de 6% et un excédent budgétaire de 0,4%.
"Le Maroc n'est pas dans une logique de relance, mais plutôt de soutien à la croissance", a-t-il dit, notant qu'"on relance quand on est en récession" et non "quand on est en croissance".
"Nous avons intégré dans la loi de Finances 2009 le recul de la demande internationale adressée au Maroc et nous avons anticipé des décisions qui ont été prises par beaucoup de pays pour faire face à la crise et relancer leur économie", a-t-il précisé. Et d'ajouter que la loi de Finances a ainsi prévu une augmentation de 18% de l'investissement public, une amélioration substantielle des revenus à travers la baisse de l'impôt sur le revenu, les ajustements de salaires et le soutien de certains produits de base.
Le texte a également prévu un soutien important à la compétitivité des PME, dont une réduction des coûts des intrants, des encouragements fiscaux pour la recapitalisation et un soutien à l'exportation, a poursuivi le ministre.
Pour ce qui est de la mise en place d'un comité de veille stratégique, M. Mezouar a fait remarquer que ledit comité se propose notamment d'apporter des réponses adaptées au nouveau contexte mondial marqué par une crise financière dont "personne ne maîtrise la profondeur ni la durée".
"Nous nous sommes inscrits dans une logique d'accompagnement et de soutien sectoriel" et "nous ne recherchons pas des effets d'annonce à coups de milliards ni à instituer des plans de relance qui produisent plus d'inquiétudes qu'ils ne résolvent de problèmes", a indiqué le ministre, soulignant que la confiance entre le système bancaire et les opérateurs économiques est "maintenue et nous comptons la préserver".
Le souci de ce comité, a-t-il précisé, est de "préparer également l'après-crise, et nous voulons en sortir plus forts".