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Ce sujet était le principal point à l’ordre du jour des réunions avec des membres du Mouvement du 5 mars et des activistes du groupe indépendant dénommé « Défenseurs des droits des réfugiés » qui avaient observé entre fin 2014 et début 2015 des sit-in de plusieurs mois devant le siège de la représentation du HCR dans les camps de Tindouf.
Ils estiment que l’ONU ne peut leur apporter l’aide nécessaire tant que le HCR n’a pas procédé à un recensement dans les camps de Tindouf auquel l’Algérie et le Polisario s’opposent fermement en violation des dispositions des cinq dernières résolutions du Conseil de sécurité.
Le cahier revendicatif des organisations opposées au Polisario a porté également sur l’épineuse question du droit à la libre circulation des personnes et au choix du pays destinataire. A ce propos, il convient de rappeler que les milices du Polisario, fortement soutenues par la douane et l’armée algériennes, ont mis en place des «checkpoints» à la sortie de chaque camp. Des barrières qui se dressent exclusivement devant les Sahraouis non détenteurs de la nationalité algérienne ou mauritanienne qui constituent la majorité des habitants des camps de Tindouf. Ces mesures seraient appliquées, selon le Polisario, pour lutter contre la contrebande sous toutes ses formes, mais en réalité elles visent essentiellement à permettre à ses dirigeants de se livrer à leurs propres trafics.
A noter, par ailleurs, que certains jeunes qui ont pris langue avec la délégation du HCR ont profité de l’occasion pour s’exprimer et surtout pour dénoncer la corruption dans les rangs de la direction du Polisario.
A noter également que le pseudo-ambassadeur du Polisario en Algérie, Brahim Ghali, a dénoncé cette visite, dans une déclaration publiée par certains médias algériens. La prétendue agence de presse sahraouie qui a relayé cette déclaration sur son site en version espagnole a vite fait de la retirer.
Brahim Ghali, on s’en souvient, avait fui son poste à Madrid, de peur d’être inculpé par la justice espagnole pour violations des droits de l’Homme perpétrées contre des centaines de Sahraouis. La direction du Polisario qui n’a pas oublié la fuite de Brahim Ghali, lui aurait signifié qu’il ne pouvait parler de droits de l’Homme, lui qui les a si allégrement bafoués.