
Autres articles
-
ChatGPT devant la justice allemande pour violation présumée du droit d'auteur musical
-
Le fardeau des morts du cancer devrait fortement s'alourdir d'ici 2050
-
Cancer du sein : Les femmes qui ne se font pas dépister tôt ont un risque accru d'en mourir
-
Pour la première fois depuis un siècle, une fille va naître dans cette famille américaine
-
La météo extrême de l'été 2025 a coûté 43 milliards d'euros à l'Europe
Il ne reste plus que 13% des océans de la planète pouvant être considérés comme sauvages, et ils pourraient disparaître complètement d'ici 50 ans, conséquence de l'augmentation du fret maritime, de la pollution et de la surpêche, selon une étude scientifique.
Une équipe internationale de chercheurs a analysé les impacts humains sur l'habitat marin, entre ruissellements et augmentation du transport maritime.
Les scientifiques emmenés par Kendall Jones, de l'Université du Queensland, ont établi une cartographie des zones sous-marines considérées comme intactes et les écosystèmes "pour l'essentiel libres de perturbations humaines".
D'après leur étude publiée par le journal Current Biology, on trouve la plus grande partie des zones sauvages dans l'Antarctique et l'Arctique ainsi que près d'îles reculées du Pacifique. Les zones côtières proches d'activités humaines sont celles où la vie marine est la moins florissante.
"Les zones marines qui peuvent être considérées comme intactes sont de plus en plus rares à mesure que les flottes marchandes et de pêche étendent leur champ d'action à la quasi totalité des océans du monde et que les ruissellements de sédiments ensevelissent de nombreuses zones côtières", a déclaré M. Jones.
"L'amélioration des technologies du transport maritime signifie que les zones les plus reculées et sauvages pourraient être menacées à l'avenir, y compris les zones jadis recouvertes par la glace désormais accessibles à cause du changement climatique". Selon les chercheurs, seuls 5% des zones restées sauvages sont situés dans des régions protégées. Le restant est d'autant plus vulnérable.
Les chercheurs appellent au renforcement de la coopération internationale pour protéger les océans, lutter contre la surpêche, limiter les extractions minières sous-marines et réduire les ruissellements polluants.
"Les régions maritimes sauvages constituent un habitat vital à des niveaux sans égal, comprennent une abondance énorme d'espèces et de diversité génétique, ce qui leur donne de la résistance face aux menaces comme le changement climatique", a expliqué James Watson, de la Wildlife Conservation Society australienne.
"Nous savons que ces zones diminuent de façon catastrophique. Leur protection doit devenir l'objectif d'accords environnementaux multilatéraux. Faute de quoi, elles disparaîtront vraisemblablement d'ici 50 ans".
En 2016, l'ONU a commencé à travailler sur un accord international qui régirait et protègerait la haute mer.
"Cet accord aurait le pouvoir de protéger de vastes espaces en haute mer et pourrait représenter notre meilleure chance de protéger la dernière vie marine sauvage", souligne M. Jones.
Une équipe internationale de chercheurs a analysé les impacts humains sur l'habitat marin, entre ruissellements et augmentation du transport maritime.
Les scientifiques emmenés par Kendall Jones, de l'Université du Queensland, ont établi une cartographie des zones sous-marines considérées comme intactes et les écosystèmes "pour l'essentiel libres de perturbations humaines".
D'après leur étude publiée par le journal Current Biology, on trouve la plus grande partie des zones sauvages dans l'Antarctique et l'Arctique ainsi que près d'îles reculées du Pacifique. Les zones côtières proches d'activités humaines sont celles où la vie marine est la moins florissante.
"Les zones marines qui peuvent être considérées comme intactes sont de plus en plus rares à mesure que les flottes marchandes et de pêche étendent leur champ d'action à la quasi totalité des océans du monde et que les ruissellements de sédiments ensevelissent de nombreuses zones côtières", a déclaré M. Jones.
"L'amélioration des technologies du transport maritime signifie que les zones les plus reculées et sauvages pourraient être menacées à l'avenir, y compris les zones jadis recouvertes par la glace désormais accessibles à cause du changement climatique". Selon les chercheurs, seuls 5% des zones restées sauvages sont situés dans des régions protégées. Le restant est d'autant plus vulnérable.
Les chercheurs appellent au renforcement de la coopération internationale pour protéger les océans, lutter contre la surpêche, limiter les extractions minières sous-marines et réduire les ruissellements polluants.
"Les régions maritimes sauvages constituent un habitat vital à des niveaux sans égal, comprennent une abondance énorme d'espèces et de diversité génétique, ce qui leur donne de la résistance face aux menaces comme le changement climatique", a expliqué James Watson, de la Wildlife Conservation Society australienne.
"Nous savons que ces zones diminuent de façon catastrophique. Leur protection doit devenir l'objectif d'accords environnementaux multilatéraux. Faute de quoi, elles disparaîtront vraisemblablement d'ici 50 ans".
En 2016, l'ONU a commencé à travailler sur un accord international qui régirait et protègerait la haute mer.
"Cet accord aurait le pouvoir de protéger de vastes espaces en haute mer et pourrait représenter notre meilleure chance de protéger la dernière vie marine sauvage", souligne M. Jones.