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Les "telenovelas", ces séries de plusieurs centaines d'épisodes qui règnent en maître sur la télévision latino-américaine depuis plus de 50 ans, se réinventent aux Etats-Unis pour attirer la communauté latino du pays et son énorme marché publicitaire.
Les mélodrames à l'ancienne de 300 épisodes d'une heure aux rebondissements incessants, tournés au Mexique, en Colombie, au Brésil ou au Venezuela, restent appréciés.
Mais aux Etats-Unis, le genre s'est imprégné des formules de comédies de situation (sitcom) comme "Friends", des séries américaines ("Sopranos", "24 heures chrono") et de certains programmes argentins et chiliens.
"Ces dernières années, l'âge d'or des séries télévisées américaines auquel nous avons assisté a influencé notre industrie, ses dirigeants, scénaristes, réalisateurs et producteurs", explique à l'AFP Julio Cabello, producteur de télévision aux Etats-Unis et en Amérique latine.
Les deux principales chaînes de télévision en espagnol aux Etats-Unis, Univision et Telemundo (groupe NBC-Universal), sont désormais en tête des audiences dans plusieurs parties du pays aux heures de grande écoute, dépassant même les chaînes nationales en anglais, dans un pays où 16% de la population est hispanophone.
Si Univision, première chaîne du public latino, diffuse principalement des séries produites au Mexique, Telemundo s'est lancée dans des productions "maison" rassemblant des acteurs latino-américains venus de pays différents, ou dans des formats relativement courts, sur le modèle chilien.
Diffusées en espagnol, ces séries, qui se sont adaptées au public américain, sont également vendues dans les pays hispanophones.
Le plus gros succès de la chaîne à ce jour est l'adaptation du roman de l'écrivain espagnol Arturo Pérez-Reverte "La reine du Sud", interprété par l'actrice mexicaine Kate del Castillo. Lancée en mars dernier, la série a séduit jusqu'à 8 millions de personnes par épisode aux Etats-Unis et a connu un grand succès en Espagne et en Amérique du Sud.
Loin de l'héroïne traditionnelle, une pauvre jeune fille qui trouve le prince charmant sur fond d'embrouilles familiales et d'intrigues rocambolesques, le personnage principal de la "Reine du Sud" est une femme qui dirige un cartel de la drogue.
"Pour nous tous, +La reina del sur+ a marqué une étape importante, car non seulement elle plaît à tous les publics, même aux hommes jeunes, mais elle donne une autre dimension à notre travail d'acteurs", a déclaré à l'AFP Cynthia Olavarria, une actrice portoricaine qui joue dans "Mi Coraz n Insiste" (Mon cœur insiste), également produite par Telemundo.
Pour l'actrice, "la telenovela fait partie de l'ADN latino-américain car ce sont des histoires qui donnent de l'espoir, qui emmènent le téléspectateur dans un monde de rêve. Et devant une telenovela, on oublie tout. Mais il y a maintenant de nouvelles façons de raconter ces histoires, et c'est un tournant", dit-elle.
Julio Cabello remarque que "les telenovelas ne sont plus seulement des histoires d'amour, même si l'amour n'en est pas absent".
"Il y a beaucoup plus d'action, les personnages sont forts et moins nombreux -- ce ne sont plus des victimes mais des battants -- et au lieu de s'étaler sur 120 épisodes, certaines productions se limitent à 60 ou 80, pour limiter les coûts de production", ajoute-t-il.
"La productivité, le marché et les budgets ont rendu nécessaire la production des telenovelas en un temps réduit, c'est une usine", déclare Leonardo Galavis, réalisateur de "Mon cœur insiste".
Les meilleures audiences de la télévision en espagnol aux Etats-Unis reviennent aux telenovelas, qui constituent par conséquent la principale cible des publicitaires voulant toucher le public latino.
En 2010, les dépenses publicitaires sur les chaînes américaines en espagnol ont atteint 5,3 milliards de dollars, soit 9% des dépenses publicitaires télévisées aux Etats-Unis, précise Adam Jacobson, consultant pour les médias en espagnol à Miami.
Les mélodrames à l'ancienne de 300 épisodes d'une heure aux rebondissements incessants, tournés au Mexique, en Colombie, au Brésil ou au Venezuela, restent appréciés.
Mais aux Etats-Unis, le genre s'est imprégné des formules de comédies de situation (sitcom) comme "Friends", des séries américaines ("Sopranos", "24 heures chrono") et de certains programmes argentins et chiliens.
"Ces dernières années, l'âge d'or des séries télévisées américaines auquel nous avons assisté a influencé notre industrie, ses dirigeants, scénaristes, réalisateurs et producteurs", explique à l'AFP Julio Cabello, producteur de télévision aux Etats-Unis et en Amérique latine.
Les deux principales chaînes de télévision en espagnol aux Etats-Unis, Univision et Telemundo (groupe NBC-Universal), sont désormais en tête des audiences dans plusieurs parties du pays aux heures de grande écoute, dépassant même les chaînes nationales en anglais, dans un pays où 16% de la population est hispanophone.
Si Univision, première chaîne du public latino, diffuse principalement des séries produites au Mexique, Telemundo s'est lancée dans des productions "maison" rassemblant des acteurs latino-américains venus de pays différents, ou dans des formats relativement courts, sur le modèle chilien.
Diffusées en espagnol, ces séries, qui se sont adaptées au public américain, sont également vendues dans les pays hispanophones.
Le plus gros succès de la chaîne à ce jour est l'adaptation du roman de l'écrivain espagnol Arturo Pérez-Reverte "La reine du Sud", interprété par l'actrice mexicaine Kate del Castillo. Lancée en mars dernier, la série a séduit jusqu'à 8 millions de personnes par épisode aux Etats-Unis et a connu un grand succès en Espagne et en Amérique du Sud.
Loin de l'héroïne traditionnelle, une pauvre jeune fille qui trouve le prince charmant sur fond d'embrouilles familiales et d'intrigues rocambolesques, le personnage principal de la "Reine du Sud" est une femme qui dirige un cartel de la drogue.
"Pour nous tous, +La reina del sur+ a marqué une étape importante, car non seulement elle plaît à tous les publics, même aux hommes jeunes, mais elle donne une autre dimension à notre travail d'acteurs", a déclaré à l'AFP Cynthia Olavarria, une actrice portoricaine qui joue dans "Mi Coraz n Insiste" (Mon cœur insiste), également produite par Telemundo.
Pour l'actrice, "la telenovela fait partie de l'ADN latino-américain car ce sont des histoires qui donnent de l'espoir, qui emmènent le téléspectateur dans un monde de rêve. Et devant une telenovela, on oublie tout. Mais il y a maintenant de nouvelles façons de raconter ces histoires, et c'est un tournant", dit-elle.
Julio Cabello remarque que "les telenovelas ne sont plus seulement des histoires d'amour, même si l'amour n'en est pas absent".
"Il y a beaucoup plus d'action, les personnages sont forts et moins nombreux -- ce ne sont plus des victimes mais des battants -- et au lieu de s'étaler sur 120 épisodes, certaines productions se limitent à 60 ou 80, pour limiter les coûts de production", ajoute-t-il.
"La productivité, le marché et les budgets ont rendu nécessaire la production des telenovelas en un temps réduit, c'est une usine", déclare Leonardo Galavis, réalisateur de "Mon cœur insiste".
Les meilleures audiences de la télévision en espagnol aux Etats-Unis reviennent aux telenovelas, qui constituent par conséquent la principale cible des publicitaires voulant toucher le public latino.
En 2010, les dépenses publicitaires sur les chaînes américaines en espagnol ont atteint 5,3 milliards de dollars, soit 9% des dépenses publicitaires télévisées aux Etats-Unis, précise Adam Jacobson, consultant pour les médias en espagnol à Miami.