Autres articles
-
Un Festival de Cannes sous le signe des parrains d'Hollywood, d'hier et de demain
-
Vernissage à Istanbul d'une exposition mettant en lumière la calligraphie marocaine
-
Ecrire. Marguerite Duras
-
Le film "D’Abdul à Leïla" décroche le GP du Festival du cinéma méditerranéen de Tétouan
-
Les oeuvres de l'artiste marocaine Aidan Marak sous les feux de la rampe à New York
La rose s'est détachée de sa tige et elle est tombée, terrassée par une crise cardiaque. Warda Al Jazairia, c'est bien d'elle qu'il s'agit, n'est plus. La nouvelle de son décès a plongé ses fans, devenus orphelins, dans une profonde tristesse. Et pour cause, ses mélodies immortelles les ont accompagnés des années durant. Avec elle disparait un monument de la chanson arabe. Elle rejoint les monstres de la musique tels que Oum Keltoum et Abdelhalim Hafed. Son corps sera inhumé, en Algérie, son pays d'origine.
Warda s'est éteinte après une vie très riche et mouvementée. Elle a beaucoup donné et aurait donné davantage si la mort ne l'avait pas fauchée. Elle est née à Paris en 1939, d'un père algérien, Mohammed Ftouki, originaire de Souk-Ahras, et d'une mère libanaise. Très tôt, ses aptitudes musicales ont été révélées. Ainsi , elle a commencé à chanter en 1951, à l'âge de onze ans, au Tam-Tam, un établissement du Quartier latin de Paris tenu par son père. A la suite du déclenchement de la guerre de libération en Algérie, sa fibre patriotique a vibré et elle s'est fait rapidement connaître par ses chansons patriotiques en donnant des concerts à travers le monde arabe. Elle fait don des recettes au FLN. En 1958, à cause de son militantisme, elle est obligée de quitter la France pour le Maroc et ensuite Beyrouth. Après l'indépendance, elle retourne au pays et se marie en 1962. Après son divorce, elle quitte l'Algérie.
C'est en Egypte que sa carrière musicale a pris son véritable élan. Sa rencontre avec Baligh Hamdi y est pour beaucoup. Devenu son mari, c'est lui qui a composé bon nombre de chansons qui ont fait son succès telles que «El oyoun essoud» et «Khallik hena» entre autres. Sa collaboration avec les plus grands ténors de la musique arabe, Riyad Sombati, Hilmi Bakr et Sayyed Mekkaoui l'a propulsée également vers la gloire. Avec un répertoire de plus de 300 chansons, elle a vendu plus de 100 millions d'albums à travers le monde. Ses chansons les plus connues sont "El oyoun essoud", "Khallik hena", "Dendana", "Fi Youm wi lila", "Lola el malama", "Batwannes bik", "Harramt ahibbak", “Essaidoune”, "Wahashtouni", "Talata ikhoua", "Laabat el ayam", "Kelmat itab", "Andah alik" ou "Awqati btehlaw".
Elle a fait un retour éclatant à la fin des années 1990 avec “Nagham el hawa”, le titre d'un album de compilation qui mêle orchestration classique et arrangements modernes.
A part la chanson, Warda s'est essayée également à la comédie. Elle a joué dans plusieurs films et séries télé comme: "Almaz Wa Abdu Al Hamoly", "Sawt El Hobb", "Hikaiti Maâ El Zaman". Concernant son actualité la plus récente, elle vient d'enregistrer une chanson célébrant le cinquantenaire de l'indépendance de l’Algérie avec l'opérateur de téléphonie mobile Nedjma. Certes, Warda nous a quittés ce 17 mai, mais elle demeurera à jamais la diva de la chanson de l'amour. Elle restera dans nos cœurs et nous serons encore nombreux à fredonner ses mélodies. Adieu l'artiste !
Warda s'est éteinte après une vie très riche et mouvementée. Elle a beaucoup donné et aurait donné davantage si la mort ne l'avait pas fauchée. Elle est née à Paris en 1939, d'un père algérien, Mohammed Ftouki, originaire de Souk-Ahras, et d'une mère libanaise. Très tôt, ses aptitudes musicales ont été révélées. Ainsi , elle a commencé à chanter en 1951, à l'âge de onze ans, au Tam-Tam, un établissement du Quartier latin de Paris tenu par son père. A la suite du déclenchement de la guerre de libération en Algérie, sa fibre patriotique a vibré et elle s'est fait rapidement connaître par ses chansons patriotiques en donnant des concerts à travers le monde arabe. Elle fait don des recettes au FLN. En 1958, à cause de son militantisme, elle est obligée de quitter la France pour le Maroc et ensuite Beyrouth. Après l'indépendance, elle retourne au pays et se marie en 1962. Après son divorce, elle quitte l'Algérie.
C'est en Egypte que sa carrière musicale a pris son véritable élan. Sa rencontre avec Baligh Hamdi y est pour beaucoup. Devenu son mari, c'est lui qui a composé bon nombre de chansons qui ont fait son succès telles que «El oyoun essoud» et «Khallik hena» entre autres. Sa collaboration avec les plus grands ténors de la musique arabe, Riyad Sombati, Hilmi Bakr et Sayyed Mekkaoui l'a propulsée également vers la gloire. Avec un répertoire de plus de 300 chansons, elle a vendu plus de 100 millions d'albums à travers le monde. Ses chansons les plus connues sont "El oyoun essoud", "Khallik hena", "Dendana", "Fi Youm wi lila", "Lola el malama", "Batwannes bik", "Harramt ahibbak", “Essaidoune”, "Wahashtouni", "Talata ikhoua", "Laabat el ayam", "Kelmat itab", "Andah alik" ou "Awqati btehlaw".
Elle a fait un retour éclatant à la fin des années 1990 avec “Nagham el hawa”, le titre d'un album de compilation qui mêle orchestration classique et arrangements modernes.
A part la chanson, Warda s'est essayée également à la comédie. Elle a joué dans plusieurs films et séries télé comme: "Almaz Wa Abdu Al Hamoly", "Sawt El Hobb", "Hikaiti Maâ El Zaman". Concernant son actualité la plus récente, elle vient d'enregistrer une chanson célébrant le cinquantenaire de l'indépendance de l’Algérie avec l'opérateur de téléphonie mobile Nedjma. Certes, Warda nous a quittés ce 17 mai, mais elle demeurera à jamais la diva de la chanson de l'amour. Elle restera dans nos cœurs et nous serons encore nombreux à fredonner ses mélodies. Adieu l'artiste !