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D’après l’enquête, 37% des économistes interrogés anticipent une croissance forte ou très forte dans la région au cours des douze prochains mois, contre seulement 22% en avril dernier. Les prévisions de la Banque mondiale confirment cette dynamique, avec une accélération du PIB régional attendue à 2,7% en 2025, 3,7% en 2026 et 4,1% en 2027.
Cet optimisme s’explique par une double dynamique : l’expansion des ressources énergétiques et les efforts soutenus de diversification économique, selon le rapport.
De nouveaux partenariats technologiques axés sur l’intelligence artificielle avec des entreprises américaines renforcent la confiance dans les ambitions numériques de la région, tandis que la hausse de la production pétrolière devrait compenser l’effet de prix plus bas et d’une demande mondiale moins vigoureuse, explique le document.
En Arabie saoudite, la Vision 2030 demeure le fer de lance de la stratégie de diversification, malgré certains retards, alors que Dubaï consolide sa position de place financière régionale, illustrant le succès des Émirats arabes unis dans l’attraction d’investissements et la création d’un climat d’affaires favorable, rapporte la MAP.
Côté inflation, les anticipations demeurent modérées : 60% des économistes interrogés s’attendent à une stabilité des prix, tandis qu’environ trois quarts d’entre eux prévoient un maintien inchangé des politiques fiscales et monétaires dans la région.
Le rapport souligne ainsi que la région MENA, portée par ses réformes économiques et ses investissements dans l’innovation, se distingue comme l’une des rares zones du monde à conjuguer résilience et perspectives de croissance renforcée.