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La quête d’un équilibre défensif

​Le Onze national accroché par la Libye

Lundi 14 Octobre 2019

L’équipe nationale, remaniée, n’a pas su gagner un match à sa portée (1-1), sans oublier de se faire des frayeurs. 

On s’était promis de ne pas rehausser le niveau du pessimisme en cas de contre-performance face à la Libye, du moins pas au-delà du niveau normal d’inquiétude, mais il faut convenir que l’équipe nationale n’a pas fait grand-chose, vendredi soir, pour la confiance de son environnement, en dépit d’un stade incandescent et un public oujdi en feu, qui a fait honneur à sa réputation, plaidant ainsi pour la très bonne idée de s’évader de Marrakech.

A vrai dire, le match nul face à la Libye est beaucoup plus bête et cruel qu’infamant, puisque le Onze national a encaissé le but égalisateur sur corner, par le plus marocain des Libyens, Sanad El Ouarfali (42’), juste avant la fin de la meilleure première mi-temps, depuis l’arrivée du nouveau sélectionneur, récompensée là aussi par l’ouverture du score, sur coup de pied de coin, signée Jawad El Yamiq (20’). Mais si la prestation des Nationaux a exposé quelques nouveautés, elle sanctionne également des errements dans de nombreux domaines : Bounou qui commet une grossière erreur en ratant sa prise de balle sur le but égalisateur. Erreur qui rappelle celle de Munir contre le Burkina Faso. A cela s’ajoutent des manquements au niveau de l’efficacité offensive, la solidité défensive, sans oublier la créativité au milieu. Il y en a eu, donc, pour toutes les lignes. 

Plus de présence dans 
la surface adverse


Offensivement, d’un point de vue individuel, l’affaire a été plutôt claire : Sans Ziyech, Hakimi et Boufal, il ne se passe pas grand-chose et aucun des joueurs présents n’a été irrésistible dans le dernier geste. Mais collectivement, les Nationaux, déployés en 4-2-3-1, ont fait montre de nouvelles prédispositions. A commencer par cette faculté à se projeter en nombre dans la surface de réparation (voir capture 1). Autre nouveauté, la recherche rapide de la profondeur dès la récupération du ballon. Pour preuve, les Marocains ont effectué 3,37 passes en moyenne vendredi, contre 4,56 face au Niger. Un constat corroboré par un plus grand pourcentage de passes longues (10,46 % contre 7,96 %). Enfin, impossible de passer à côté de la maladresse des Nationaux puisqu’ils n’ont cadré que 5 de leur 17 tirs. Mais ça, ce n’est pas nouveau. 

 

​Déséquilibre à la perte du ballon

Les Libyens s’étaient contentés de défendre, (4-1 4-1) ne laissant jamais les excentrés marocains en un contre un, se repliant au sprint. Pourtant, la défense marocaine a été plusieurs fois alertée, principalement sur des situations de contre (voir capture 2). Pourquoi ? Dans la redistribution des rôles et l’aménagement des temps de jeu, Vahid Halilhodzic n’a pas pu maintenir un équilibre défensif aperçu face au Niger. Ce n’est pas poli de montrer du doigt, mais les difficultés d’Issam Chebbak dans la gestion des appels en profondeur dans son dos et les un contre un ont failli plomber encore plus la bonne première mi-temps des Marocains, comme sur ces actions où Bounou a fait le job (15’, 18’). L’absence de replis efficients des milieux qui se sont engouffrés dans la surface de réparation adverse est en cause également à l’instar d’un déficit dans le combat avec environ deux fois moins de duels défensifs gagnés que face au Niger (32 contre 58). Résultat : 9 tirs subis dont 4 cadrés, contre 2 non cadrés face au Niger. 
En fait, il y a deux lectures à faire de ce résultat et de son contenu. Celle à court terme est paradoxalement la plus rassurante puisque seul le match contre la Mauritanie compte vraiment. Il n’y pas de quoi se lamenter car il est fort possible que plusieurs joueurs qui ont foulé la pelouse vendredi ne soient pas titulaires d’ici là. Maroc-Libye n’est donc pas forcément inquiétant pour tout de suite mais pour plus tard. A moyen ou long terme, même si l’équipe nationale est en apprentissage, il y a très peu de chances que tous les Nationaux de la soirée aient réellement le niveau international. 

​Amallah rejoint l’EN

L'international marocain Sellim Amallah qui évolue au club belge du Standard de Liège a effectué samedi dernier sa première séance d'entraînement avec la sélection nationale.
Programmé mardi 15 octobre 2019 à (20h00) au Grand stade de Tanger, le match Maroc-Gabon sert de préparation aux éliminatoires de la prochaine Coupe d'Afrique des nations (CAN).

Chady Chaabi

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