
-
Driss Lachguar : Passerelle importante vers l’Afrique, la ville d’Agadir requiert un intérêt considérable
-
Le délai raisonnable pour statuer sur les affaires, un engagement constitutionnel en faveur des droits des justiciables
-
Mustafa El Ktiri : La récupération de Sidi Ifni, une étape majeure dans le processus de parachèvement de l’indépendance nationale
-
Débats entre experts dans la perspective de la tenue du 12ème Congrès de l’USFP
N’ayant pas pris beaucoup de temps pour s’installer, le nouveau président du CESE, semble, en s’attaquant au modèle de développement régional intégré des provinces du Sud, nourrir le souci de compléter le travail de son prédécesseur Chakib Benmoussa, nommé, récemment, ambassadeur du Royaume en France. A cet effet, le désormais ancien argentier du Royaume se serait donc inscrit dans une logique de continuité.
En effet, lors d’un point de presse dédié à la présentation du rapport dudit Conseil au titre de l’exercice 2012, Baraka a, entre autres, annoncé lundi la tenue, à partir du même jour et jusqu’au 16 septembre courant, de réunions de travail portant sur la présentation des grandes lignes du projet du nouveau modèle de développement régional des provinces du Sud et les déclinaisons des prochaines étapes de son élaboration.
Il a, dans ce cadre, précisé que des rencontres sont prévues à Laâyoune, Dakhla et Guelmim à partir du 10 septembre afin de peaufiner les derniers détails du rapport final qui sera présenté, selon lui, au Souverain en octobre prochain.
Tout en se félicitant de la résilience montrée par l’économie nationale en 2012 en dépit d’une conjoncture internationale difficile et d’une mauvaise année agricole, Baraka a souligné l’impératif d’accélérer le rythme des réformes enclenchées, notamment celles de la fiscalité, de la compensation et de la retraite. Seul gage susceptible d’immuniser l’économie nationale face aux contraintes et défis internationaux. Il a, dans cette perspective, souligné que ledit rapport a accordé un intérêt particulier aux pistes pouvant permettre le renforcement de la compétitivité de l’économie afin d’améliorer les opportunités d’investissement à l’échelle mondiale via, entre autres, la réduction des coûts de production et de logistique, et l’adoption d’une politique attractive pour les bailleurs de fonds.