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Sur le plan institutionnel et politique, la loi sur la violence faite aux femmes qui vient de voir le jour ne répond aucunement aux plaidoyers des associations féminines, des militantes et militants des droits des femmes, des institutions des droits humains dont le CNDH. Un constat-bilan qui pousse les acteurs de la société civile à s'interroger sur le pourquoi, le comment et le devenir de la cause!
Le théâtre Aquarium qui s'intéresse depuis sa création à ce sujet socialal, prend part à cette dynamique militante volontaire, à travers une table ronde organisée ce vendredi 4 mai au Club des avocats à Rabat, en se penchant sur la loi 103-13. Cette initiative lancée en partenariat avec la Fédération des Ligues des droits des femmes (FLDF), avec le soutien d’OXFAM et de l’Agence catalane de coopération au développement (ACCD), s’inscrit dans le cadre du projet « Baraka: pour une culture de l’égalité et pour le droit à une vie libre sans violence».
L'objectif de cette table ronde est, selon les organisateurs, la contribution à une culture de l’égalité entre hommes et femmes, filles et garçons au Maroc à travers la sensibilisation, le plaidoyer et la mobilisation de la société civile. Selon un communiqué rendu public à cette occasion, le théâtre Aquarium soutient qu'après plusieurs années d’activisme, de manifestations, de débats publics, de rapports et de propositions, la loi 103-13 relative à la violence faite aux femmes reste encore incomplète pour les femmes et pour une société qui aspire à plus d’égalité et à moins de violences à l’encontre des femmes.
Pour la même source, "cette loi ne saisit pas cette réalité : le gouvernement part en guerre contre la violence à l’encontre des femmes mal armé, mais la société civile ne baisse pas les bras !". Et c'est là l'un des enjeux de cette table ronde dont l’objectif est de prendre les points de vue de chacune des parties prenantes dans la lutte contre la violence faite aux femmes. Le débat offrira à toutes les parties de se prononcer sur leurs positions respectives : le gouvernement représenté par le ministère de la Justice, les institutions étatiques représentées par le CNDH, la société civile via le Réseau lddf-injad contre la violence basée sur le genre, les femmes victimes de violences à travers leurs témoignages et le corps des magistrats représenté par un juge militant des droits des femmes. Et pour davantage de précision, cette rencontre verra la présence de la militante et artiste tunisienne Zeyneb Farhat pour parler de l'expérience tunisienne.