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D’origine marocaine, Hassan Bakhsiss enseigne depuis 1987 au collège Victor Hugo de Colmar où il assume également plusieurs responsabilités : professeur principal de mathématiques, formateur, conseiller pédagogique et coordonnateur au centre d’examen. Il a été nommé récemment au grade de Chevalier de l’Ordre des Palmes Académiques pour ses travaux en didactique mathématique. Son amour pour la littérature le met sur la voie de l’écriture autobiographique.
Dans son récit, c’est la voix d’un Marocain amoureux de son pays qui nous parvient. Il relate avec beaucoup d’enthousiasme une enfance bruyante vécue à Mohammedia, sa ville natale. Un brin de souffrance traverse de bout en bout son écriture où il évoque tous les souvenirs qui l’attachent à sa ville d’origine : « Demeure toujours en moi le bruit immuable du moulin à grains des frères Gui Nino de la cité Nicolas qui a bercé mon enfance ; quand il lâchait du lest, on entendait à vingt-cinq mètres, dans une « école improvisée », des cris d’enfants assourdissants, dont le mien ! Un simulacre de vie, dans lequel les enfants payaient une facture qui n’était pas la leur. A onze ans, fraîchement arrivé à la cité scolaire Ibn Yassine à Mohammedia au Maroc, je m’aperçus que les professeurs étaient en majorité français», raconte-t-il.
Cet ouvrage de 230 pages se veut un véritable voyage dans les entrailles de la ville de Fedala où l’auteur raconte sa vie ainsi que celle de toutes les personnes qui l’ont côtoyé. Il évoque ses souvenirs amers avec le fkih, ses doux moments avec Nathalie entre autres événements qui ont accompagné son voyage en France. Hassan Bakhsiss puise son écriture dans son terroir en utilisant des mots ancrés dans sa culture marocaine. Par cette autobiographie, l’auteur dépeint une fresque où tous les lieux qui ont été témoins de ses petites histoires sont agréablement évoqués.
Le livre paraîtra le 4 février aux Editions Sokrys.