-
Les adouls du Maroc montent au créneau et exigent du chef du gouvernement le retrait immédiat du projet de loi 16.22
-
L'OMDH appelle à transformer la CAN 2025 en un modèle de coexistence et de solidarité africaine
-
Driss Lachguar : Les récentes catastrophes à Safi et à Fès ont révélé l’incapacité gouvernementale à passer d'une logique de gestion circonstancielle à une logique de prévention et d'anticipation
-
Chutes de neiges et fortes pluies et rafales de vent jusqu’à mercredi
Au niveau social, cette recherche effrénée de la baisse des prix des médicaments, en plus des difficultés qu’elle occasionne aux pharmaciens d’officine, risque d’avoir pour conséquence la fermeture d’usines de fabrication et donc du chômage en plus en perspective.
Sans entrer dans les détails, le Maroc qui est actuellement exportateur de médicaments, est entrain de devenir importateur, d’où le risque d’accentuation du déficit de la balance commerciale (déjà mal en point) avec ses répercussions négatives sur les réserves de change dont dispose notre pays. Ceux qui avaient apprécié l’indépendance de notre pays en matière de médicaments pendant la période de la guerre du Golfe en auront pour leurs frais. Aujourd’hui, tout le monde reconsidère la mondialisation, et s’accorde à observer un temps de répit.
Continuer de présenter la baisse des prix des médicaments comme une sinécure en occultant les conséquences possibles n’est en fin de compte pas productif car cette baisse aura in fine une facture à payer qui ne le sera que par le citoyen…
Enfin si par nécessité notre pays devait dévaluer sa monnaie, le mécanisme de hausse des prix des médicaments sera automatiquement enclenché…Entre-temps nous aurons perdu nos usines, le tiers de nos pharmacies et notre savoir-faire.











