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			 Une crise politique rendue bien plus évidente par une éventuelle scission du parti du président Moncef Marzouki, le Congrès pour la République (CPR), allié aux islamistes d'Ennahda et dont plusieurs députés ont annoncé vouloir le quitter selon la presse tunisienne, le chef du mouvement, Mohamed Abbou, étant même sur le point d'officialiser son départ.
Les députés Lazhar Chemli et Souhir Dardouri ont annoncé leur démission du parti, l'un dimanche aux médias tunisiens, l'autre lundi sur sa page Facebook, alors que la Tunisie traverse une profonde crise politique.
Les radios Mosaïque FM et Shems-FM ainsi que le quotidien La Presse ont affirmé, citant des "sources bien informées", que le chef du parti s'apprêtait aussi à officialiser sa démission. Selon La Presse, Mohamed Abbou va former un nouveau parti avec les dissidents du CPR.
"Le CPR compose avec une certaine diversité d'idéologies, ce qui est devenu une source de difficultés au lieu de richesses", a expliqué M. Chemli à La Presse. Mme Dardouri a pour sa part déclaré sur sa page Facebook qu'elle expliquerait "plus tard" les raisons de sa démission.
Le Congrès pour la République s'était imposé comme la deuxième force du pays, derrière les islamistes d'Ennahda, en obtenant 29 des 217 sièges de l'Assemblée nationale constituante lors des élections d'octobre 2011.
Il a ensuite formé une coalition tripartite avec les islamistes d'Ennahda et Ettakatol, un autre parti laïc de centre-gauche.
Mais après des divergences au sein du parti et des conflits de personnes, le CPR a connu une grave scission en mai 2012 et la moitié de ses députés ont rejoint un nouveau parti, Wafa.
La crise au sein du CPR intervient alors que le Premier ministre islamiste Hamadi Jebali réunit lundi soir l'ensemble des chefs de partis pour tenter de trouver un consensus sur la formation d'un gouvernement, alors que son propre parti, Ennahda, rejette l'idée d'un cabinet apolitique.

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