
-
Le dirham s'apprécie face au dollar
-
Le Maroc obtient la reconnaissance officielle de l’Administration nationale américaine des océans et de l’atmosphère
-
Baisse des débarquements de pêche aux ports de Dakhla et de Nador
-
Khalid Amrouch : La participation marocaine à la Conférence "Mauritanides" témoigne de la volonté du Royaume de renforcer la coopération Sud-Sud avec la Mauritanie
-
GPC Papier et Carton : 500 MDH pour transformer le site de Mohammedia en hub industriel innovant
Dans cette usine aéronautique, les ingénieurs se sont mobilisés et tout l'ensemble de l'écosystème a été mis en place "très rapidement" pour la fabrication de ce respirateur marocain, a souligné le ministre de l'Industrie, du Commerce et de l'Economie verte et numérique, Moulay Hafid Elalamy, dans une déclaration à la presse à l'issue d'une visite effectuée à la SERMP.
"Nous sommes déjà à la deuxième version qui permet, en plus d'apporter une ventilation, d'avoir des capteurs et d'envoyer l'oxygène de façon plus technique", a-t-il relevé, saluant la contribution de toutes les parties prenantes chacune dans son domaine pour permettre la réalisation des 500 premiers respirateurs, rapporte la MAP. Et d'ajouter: "Nous avons également décidé, avec les ingénieurs, de passer à une troisième étape, même si le besoin ne se présente pas aujourd'hui".
De son côté, Badre Jaafar, directeur de la SERMP, a fait savoir que ces respirateurs sont fabriqués conformément aux normes aéronautiques de haut standard.
Ce produit, a-t-il poursuivi, a suivi le process de fabrication des pièces de moteurs d'avions d'Airbus et de Boeing.
"La conception de ce respirateur est totalement marocaine, de la fabrication du moteur réducteur, aux cartes électroniques, aux autres pièces mécaniques, jusqu'à l'assemblage", a fait remarquer M. Jaafar.
Cet appareil est le fruit des efforts de plusieurs compétences marocaines relevant de l'Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P), du ministère de l'Industrie, du Groupement des industries marocaines aéronautiques et spatiales (GIMAS), de l'Institut national des postes et télécommunications (INPT), du Centre marocain pour la science, l'innovation et la recherche (MASCIR), de l'Agence nationale de régulation des télécommunications, du Pôle d'innovation électronique et de l'Aviarail-PILLIOTY-SERMP.