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En ce sens, il a salué les instructions données par S.M le Roi Mohammed VI mardi dernier afin de régler la question des mineurs marocains en situation irrégulière en Europe. Il y a quelques jours, la Commission européenne a demandé à l’Espagne et au Maroc de résoudre la crise diplomatique, soulignant que «les liens profonds» existant entre les deux pays devraient contribuer à apaiser les tensions. Par ailleurs, des universitaires et des experts en sciences politiques et en relations internationales se sont penchés sur les perspectives des relations maroco-espagnoles à la lumière de la crise actuelle entre Rabat et Madrid déclenchée après l’hospitalisation du chef des séparatistes, Brahim Ghali dans un hôpital sous une fausse identité.
Lors d’une table ronde organisée mercredi dernier par l'Association marocaine des sciences politiques en partenariat avec la Faculté des sciences juridiques, économiques et sociales Agdal et en collaboration avec le laboratoire de recherche en droit public et sciences politiques, les participants ont souligné que la crise actuelle entre le Maroc et l’Espagne est le résultat de plusieurs "violations" juridiques et diplomatiques de la partie espagnole suite à l'accueil en catimini du chef du Polisario, le dénommé Brahim Ghali, sous une fausse identité, alors qu'il fait l’objet d'une série d'accusations pour des crimes et violations graves des droits humains.
L'attitude de l’Espagne représente une atteinte flagrante aux principes de bon voisinage et de défense internationale des droits de l’Homme, ont-ils relevé, notant que cette crise aura de lourdes conséquences sur la région de la Méditerranée, puisque les complots espagnols contre les intérêts marocains ont sapé la confiance avec le voisin ibérique. Selon les experts, la réaction de Madrid face aux derniers développements de la question du Sahara marocain accentue la tension entre les deux pays, ce qui pose des questionnements sur l'avenir de ces relations.
L'avenir des relations maroco-espagnoles ouvre la porte à toutes les éventualités, ont-ils estimé, appelant, par ailleurs, à la nécessité d'ouvrir un débat sur la crise du paysage politique en Espagne, notamment avec la montée de la droite face à la faiblesse de la gauche. En marge de cette rencontre, un hommage a été rendu au président de l’Association de la régionalisation avancée et du plan d’autonomie dans la région de Dakhla-Oued Eddahab, Ahmed Esslay, pour sa contribution aux efforts déployés pour la défense de l'intégrité territoriale du Royaume.
H.T