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La CIMR au service de la FISA


Chady Chaabi
Jeudi 18 Janvier 2018

Le secteur avicole et ses opérateurs sont au centre des attentions à travers de multiples actions d’accompagnement social. La dernière en date concerne une offre de retraite destinée aux éleveurs producteurs des viandes de volailles et d’œufs, conçue conjointement par la Fédération Interprofessionnelle du secteur avicole au Maroc (FISA) et la Caisse interprofessionnelle marocaine de retraite (CIMR)
Ladite offre dont la vocation est de proposer aux opérateurs du secteur avicole un produit de retraite adapté à leurs attentes, fut entérinée par la signature d’une convention de partenariat à l’occasion de la cérémonie d’inauguration de la 20ème édition du Salon Dawajine 2017, présidée par Aziz Akhannouch, ministre de l’Agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts.
Une avancée significative quant à l’amélioration des prestations sociales des acteurs du secteur avicole. Elle fait partie intégrante du processus d’ouverture du régime de la CIMR à l’adhésion individuelle des personnes physiques, notamment les professions libérales et travailleurs indépendants. Une nouveauté introduite à l’issue de l’adoption par la caisse du nouveau statut juridique de Société mutuelle de retraite et qui a pour intitulé « Al Moustakbal individuel ».
Décrit comme souple et sur mesure, ce nouveau produit permet à l’adhérent de choisir le montant de sa contribution mensuelle selon son objectif en termes de pension. Mais, il offre aussi à ses souscripteurs la liberté de prendre leur retraite à partir de 50 ans, en plus du versement mensuel de la pension dès le mois suivant leur départ à la retraite.
L’adhésion au produit «Al Moustakbal individuel» est très simple. Elle est possible directement via une application accessible à tous sur le portail www.cimr.ma. Consécutivement à l’adhésion, un accès à un compte personnel est accordé, permettant de réaliser à tout instant des versements sans plafonnement ou suspendre le prélèvement automatique de ses contributions forfaitaires.
Aussi, le portail permet-il aux adhérents de demander la restitution du prélèvement (délai de 7 jours à compter de la date de son exécution), ou son report, la modification ou l’annulation du prochain prélèvement à exécuter, mais encore, modifier ses données personnelles ou coordonnées bancaires, sans pour autant avoir l’obligation de fournir une quelconque justification.
La Caisse interprofessionnelle marocaine de retraite a été créée en 1949 par plusieurs chefs d’entreprise voulant assurer une retraite pérenne à leurs salariés. Aujourd’hui, elle compte 6.388 adhérentes, 320.315 affiliés cotisants, 274.776 affiliés ayants droit et 158.863 retraités et ayants cause. Des chiffres qui risquent de monter en flèche grâce à l’offre d’«Al Moustakbal individuel», et la convention signé avec la FISA. Car le secteur avicole recense pas moins de 40 usines de fabrication d'aliments composés, 49 couvoirs de poussins de type chair, 5 couvoirs de poussins de type ponte, 3 couvoirs de dindonneaux, 7293 élevages de poulets de chair autorisés, 689 élevages de dindes autorisés, 238 élevages de poules pondeuses autorisés, 27 abattoirs avicoles agréés, 5 centres de conditionnement des œufs de consommation et 3 unités de transformation des œufs, soit 98.000 emplois directs et 225.000 indirects.
La FISA a justement entre autres missions de représenter les intérêts de la profession auprès de l’administration de tutelle, établir des passerelles de communication avec les instances administratives pour un développement durable du secteur avicole, sensibiliser et encadrer les opérateurs du secteur.
Ainsi, les actions de la FISA sont d’une importance cruciale, au vu de la valeur du secteur avicole dans le tissu économique marocain, puisqu’il représente l'une des activités agricoles les plus dynamiques au Maroc. En chiffres, outre un taux d'accroissement moyen durant les quatre dernières décennies d'environ 6% des productions de viandes de volailles et 5,7% des productions d'œufs de consommation, le secteur avicole couvre actuellement la totalité des besoins en viandes de volailles, au même titre que les besoins nationaux en œufs de consommation.


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