L’interprète du film «Le dernier roi d’Ecosse» reçoit l’Etoile du Festival : Le FIFM rend hommage à Forest Whitaker

Vendredi 9 Décembre 2011

L’interprète du film «Le dernier roi d’Ecosse» reçoit l’Etoile du Festival : Le FIFM rend hommage à Forest Whitaker
Bien connu des cinéphiles marocains et observateurs avertis, le très charismatique acteur et réalisateur, Forest Whitaker, a foulé mercredi soir le tapis rouge du Palais des congrès pour recevoir les hommages du Festival international du film de Marrakech. Un grand moment d’émotions, pour ce monstre sacré du cinéma mondial dont les prestations ont souvent ébloui les téléspectateurs et forcé l’admiration et le respect du monde des arts et des médias.
Ce soir, c’est tout simplement une immense star venue droit de la planète Hollywood que les festivaliers ont maintes fois ovationnée dans un Palais des congrès charmé et séduit.
Un hommage à la mesure de celui qui décida un bon jour de devenir acteur après avoir été séduit par la belle prestation de Robert De Niro dans «Taxi Driver» de Martin Scorsese. Ce soir-là, le monde du cinéma réuni à la cité ocre saluait un acteur que bien de réalisateurs voudront voir à leurs côtés qui s’illustra brillamment dans plusieurs productions telles que «Ghost dog : the way of the Samurai» de Jim Jarmusch (1999), «Panic room» de David Fincher (2002), «Mary» d’Abel Ferrara (2005), entre autres. Il faudrait penser également au formidable film qu’est «The last king of Scotland» (Le dernier roi d’Ecosse) de Kevin Macdonald (2006) qui lui vaut la consécration ultime : l’Oscar du meilleur comédien pour son interprétation du dictateur ougandais Idi Amin Dada. C’était en 2007.
Forest Whitaker n’est pas à sa première grande récompense. L’Américain, qui obtint son premier véritable rôle dans la comédie « Fast time at ridgemont high » d’Amy Hecherling, s’était déjà vu attribuer, en 1988, le Prix d’interprétation masculine au Festival de Cannes. Avant d’être cité, l’année suivante, parmi les nominés du Golden Globe du meilleur acteur de l’année.
Autant dire qu’en déroulant le tapis à Forest Whitaker, Marrakech a voulu saluer un acteur de classe mondiale qui n’a cessé d’éblouir l’univers cinématographique mondial. Un réalisateur aussi, puisque depuis 1993 on lui doit bien de productions. A l’instar de «Strapped» qu’il dirige pour la chaîne HBO,  «Où sont les hommes?» avec Whitney Houston et Angela Bassett, «Ainsi va la vie» avec Sandra Bullock et Gena Rowlands (1998),  «Des Etoiles plein les yeux» (2004) dans lequel jouent Katie Holmes et Michael Keaton.
Soulignons que les inconditionnels de la très célèbre place Jamaa El Fna ont eu droit à la projection du film «Ghost dog : the way of the Samurai» (Ghost dog : la voie du Samouraï) dans lequel joue justement Forest Whitaker, aux côtés de John Tormey, Cliff Gorman, Henry Silva... L’occasion pour le grand public d’apprécier une nouvelle fois le talent de ce comédien hors pair qui a reçu son Etoile des mains de la comédienne américaine Jessica Chastain, et membre du jury présidé cette année par cet autre réalisateur charismatique Emir Kusturica.
Une chose est sûre, ce soir-là, cet acteur au grand cœur a rejoint, avec les honneurs qui lui sont dus, le cercle fermé des grands noms du cinéma mondial auxquels le Festival international du film de Marrakech a remis sa précieuse Etoile. Un privilège dont est fier l’acteur qui a remercié le Souverain et SAR le Prince Moulay Rachid, président de la Fondation du FIFM.

Filmographie sélective

2000: Terre, champ de bataille de Roger Christian
2001: Green Dragon de Timothy Linh Bui
           Vengeance secrète de John Irvin
2002: Panic room de David Fincher
           Phone booth de Joel Schumacher
2005: Mary de Abel Ferrara
           Des étoiles plein les yeux de Foest Whitaker
           A little trip to heaven de Baltasar Kormakur
2006: Everyone’s Hero de C. Brady, C. Reeve et Dan St. Pierre
           Le dernier roi d’Ecosse de Kevin Mcdonald
2008 : Au bout de la nuit de David Ayer
            Angles d’attaque de Pete Travis
2009 : Max et les maximonstres de Spike Jonze
2010 : Repo men de Miguel Sapochnik
            My own love song de Olivier Dahan
            Lullaby de Benoît Philippon.


ALAIN BOUITHY

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