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Organisée par Maroc Export et en collaboration avec la Fédération nationale de l'électricité, de l'électronique et des énergies renouvelables (FENELEC), cette participation à cette 21ème édition du Salon a pour but de regrouper les opérateurs marocains relevant du secteur de l’électronique disposant d’un know-how et d’une expertise, bien reconnus sur le plan international, déclarent les organisateurs dans un communiqué. Et d’ajouter que l’occasion sera également propice pour mettre tous les produits marocains à la disposition des entreprises allemandes que ce soit dans la microélectronique, les composants de systèmes, ou encore dans les techniques de mesure, et celles de contrôle…
«Répondre aux besoins de la demande allemande en matière de sous-traitance et de vente de produits électroniques, allant de l’étude à la réalisation, et diversifier les marchés en Europe dans ce secteur», tels sont les objectifs de la participation marocaine à ce salon, signale-t-on de même source notant que le secteur électronique marocain bénéficie d’avantages comparatifs incitant des multinationales étrangères à s’installer au Maroc.
Ainsi, le Royaume, ajoute le communiqué, a mis en œuvre différentes mesures incitatives, notamment en zones franches, telles que la réduction de l'impôt sur les sociétés, l'exonération de la TVA à l'import et à l'export ainsi que les aides financières à l'installation et à la formation. Le secteur de l'électronique emploie actuellement 5500 personnes et prévoit un CA à l'export en fin 2015 de 800 millions d'euros avec la création de 3500 postes supplémentaires, relèvent les experts du Centre marocain de promotion des exportations faisant savoir, dans la foulée, qu’il comprend deux banches différentes, à savoir l’Electronique grand public et l’Electronique de spécialité. Ce dernier présente, précise-t-on, un vrai potentiel de croissance et peut contribuer fortement à l’industrialisation du pays.
Et de faire ressortir que cette industrie, forte consommatrice de main-d'œuvre, est largement tournée vers l’export.
S’agissant de l’électronique grand public, il s’est, lui aussi, fortement apprécié avec le développement local de plusieurs créneaux comme la monétique et les documents à puces (CIN, carte grise,...), explique-t-on notant que compte tenu de ce qui précède, l’Etat marocain identifie ce secteur parmi les métiers mondiaux du Maroc et prévoyait déjà dans sa vision industrielle une croissance de 2,5 milliards de dirhams de PIB additionnels à fin 2015.