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En effet, à fin août 2022, les statistiques de l’organisme public montrent qu’il a connu une légère hausse de 0,3% par rapport au mois précédent, poursuivant ainsi une tendance entamée en février 2022 (0,6%) et qui s’est poursuivie en mars (1,8%), avril (1,8%), mai (0,3%), juin (0,5%) et juillet (0,9%).
Selon le Haut-commissariat, l’augmentation de l’indice des prix à la consommation résulte de la hausse de 1,5% de l’indice des produits alimentaires et de la baisse de 0,5% de l’indice des produits non alimentaires.
A titre de comparaison, la hausse de l’IPC telle que constatée en juillet dernier avait été attribuée à la hausse de 1,6% de l’indice des produits alimentaires et de 0,5% de l’indice des produits non alimentaires.
A noter que les hausses des produits alimentaires observées entre juillet et août 2022 ont concerné principalement les «Fruits» (9,6%), les «Poissons et fruits de mer» (2,2%), le «Lait, fromage et œufs» (1,4%), les «Légumes» et le «Café, thé et cacao» (1,1%) et les «Viandes» (1,0%).
Dans une note d'information relative à l'indice des prix à la consommation du mois d'août 2022, le Haut-commissariat souligne que ces hausses ont également concerné les «Huiles et graisses» (0,5%) et les «Sucres, confitures, miels, chocolats et confiseries» (0,4%).
Selon la même source, en ce qui concerne les produits non alimentaires, il ressort de ses analyses que la baisse a concerné principalement les prix des «Carburants» (10,1%).
A titre de rappel, les hausses des produits alimentaires observées entre juin et juillet 2022 avaient concerné principalement les «Fruits» (6,4%), les «Poissons et fruits de mer» (5,2), les «Légumes» (3,7%) et le «Lait, fromage et œufs» (1,9%).
Dans sa précédente note d’information (juillet 2022), le Haut-commissariat avait également ajouté à cette liste le «Café, thé et cacao» (0,7) les «Huiles et graisses» (0,5%), les «Viandes» (0,4%) et le «Pain et céréales» (0,3%).
Quant aux produits non alimentaires, l’institution publique avait observé une hausse au niveau principalement des prix des «Carburants» (4,4%).
Des données relatives au mois d’août 2022, il ressort que les hausses les plus importantes de l’IPC ont été enregistrées à Beni-Mellal (1,3%), à Al-Hoceima (1,1%), à Agadir et Safi (0,9%), à Oujda et Tétouan (0,8%), à Tanger et Laâyoune (0,6%).
Cette tendance a également été observée à Guelmim (0,5%), à Meknès (0,4%), à Fès (0,3%) et à Casablanca (0,2%), selon la récente note du Haut-commissariat qui fait état, en revanche, des baisses enregistrées à Settat (0,6%), à Rabat et à Errachidia (0,4%) et à Marrakech (0,2%).
Rappelons, à titre de comparaison, qu’entre juin et juillet 2022, les hausses les plus importantes de l’IPC avaient été enregistrées à Al-Hoceima (4,9%), à Errachidia (2,2%), à Settat (2,1%), à Laâyoune (1,7%), à Safi (1,5%), à Kénitra, Tétouan, Dakhla et Guelmim (1,4%), à Beni-Mellal (1,3%), à Tanger (1,1%), à Fès (0,9%) et à Marrakech et Rabat (0,8%).
Selon le HCP, comparé au même mois de l’année précédente, l’indice des prix à la consommation a enregistré une hausse de 8% au cours du mois d’août 2022, suite à l’accroissement de l’indice des produits alimentaires de 14,1% et de celui des produits non alimentaires de 4%.
Pour les produits non alimentaires, le Haut-commissariat relève que les variations vont d’une hausse de 0,1% pour la «Santé» à 12,8% pour le «Transport».
Ainsi, déduit-il, « l’indicateur d’inflation sous-jacente aurait connu au cours du mois d’août 2022 une hausse de 0,3% par rapport au mois de juillet 2022 et de 6,6% par rapport au mois d’août 2021.
Alain Bouithy