L'hôpital des FAR tourne à plein régime pour venir en aide aux Beyrouthins


Libé
Lundi 7 Septembre 2020

Le personnel de l'hôpital militaire de campagne déployé par le Maroc au Liban continue de prodiguer des soins médicaux urgents au profit des personnes touchées par l'explosion tragique survenue dans le port de Beyrouth.

Le personnel médical de l'hôpital, qui incarne les valeurs de solidarité du Royaume envers ce pays frère, remplit avec succès sa mission humanitaire en offrant des soins médicaux dans diverses spécialités aux sinistrés de l’explosion.

Cette forte volonté du staff médical se traduit par sa mobilisation continue pour la fourniture de services médicaux et de traitements de base aux patients, en plus de l'offre d'accompagnement et d'assistance aux sinistrés.

Malgré la situation sanitaire difficile due à la propagation de l'épidémie de Coronavirus dans le pays et la grande affluence que connaît l’hôpital, l'équipe médicale continue de s’acquitter de sa mission dans de bonnes conditions en tenant compte de l'application de mesures sanitaires de protection contre la pandémie.

Le staff médical de cet hôpital de campagne est composé de 150 personnes, dont 46 médecins de diverses spécialités, telles que la chirurgie générale, l’orthopédie et médecine articulaire, la neurologie, l’ophtalmologie, l’otorhinolaryngologie, la gynécologie, la chirurgie obstétrique, la réanimation, la chirurgie réparatrice des brûlures, l'anesthésie, la pédiatrie et la médecine générale.

Cet effectif médical, qui incarne la forte volonté de S.M le Roi Mohammed VI d'apporter une aide médicale urgente au Liban, est également composé d'infirmiers spécialisés et de personnel de soutien qui assurent une bonne gestion de l'hôpital.

Pour mener à bien sa mission, cette structure de santé dispose de nombreux espaces qui comprennent, principalement, un complexe chirurgical mobile équipé de moyens nécessaires à la réussite des interventions chirurgicales, un bloc réservé aux cas urgents, des salles spéciales de radiologie et autres analyses médicales, une pharmacie, des installations administratives, sanitaires, logistiques et de sécurité.

En plus de fournir des services médicaux et des consultations quotidiennes, le personnel médical de l'hôpital a pu également mener plus de 100 opérations de microchirurgie dans différentes spécialités, qui ont toutes été couronnées de succès.
Satisfaits et appréciant les services médicaux de l'hôpital, les patients bénéficiaires ont exprimé, dans des déclarations à la MAP, leur gratitude et leurs remerciements à S.M le Roi Mohammed VI pour cette importante initiative qui a permis aux sinistrés d'accéder aux traitements de base à un moment où le pays traverse des moments difficiles suite à l'explosion dévastatrice du 4 août.
Cet hôpital de campagne a grandement contribué à faciliter l'accès aux services médicaux à titre gracieux, ont-ils ajouté.

Le directeur de l’hôpital de campagne, le Professeur Chekkar Kacem, a fait savoir, de son côté, que cette structure déployée sur Hautes instructions de S.M le Roi Mohammed VI, chef suprême et chef d'état-major général des Forces Armées Royales, continue de prodiguer des soins médicaux, en particulier aux victimes de l'explosion qui a secoué le port de Beyrouth. Et de souligner que le personnel médical de l'hôpital est composé de médecins experts connus pour leur dévouement, notant que la majorité des médecins marocains sont des professeurs dans les différentes facultés de médecine du Royaume.
 

Le leader du PVV néerlandais condamné en appel pour insulte collective contre les Marocains

Le dirigeant d'extrême droite néerlandais Geert Wilders a été condamné vendredi en appel pour avoir insulté collectivement le peuple marocain, un jugement qu'il a qualifié de "procès politique" dans une "république bananière".
La Cour n'a pas prononcé de peine contre Geert Wilders. Les faits remontent à 2014 lors d'un meeting à La Haye. Le dirigeant d'extrême droite avait demandé à ses partisans s'ils voulaient "moins ou plus de Marocains". Ceux-ci avaient scandé: "Moins! moins!".
"La cour considère qu'il est prouvé que Geert Wilders est coupable d'insulte collective le 19 mars 2014. La Cour ne prononcera aucune peine contre lui pour ceci", a déclaré le juge J.M. Rienking. "Il est acquitté des autres charges", a ajouté le magistrat.
Selon la Cour, l'absence de peine s'explique par le fait qu'il a déjà dû être placé sous protection policière permanente à cause de ses multiples déclarations contre les musulmans et l'Islam qui lui ont valu des menaces de mort.
Geert Wilders avait également mis en avant la liberté d'expression dans sa défense. Mais le tribunal a rétorqué ses arguments. "Le droit à la liberté d'expression, spécialement pour un responsable politique, n'empêche pas une condamnation dans ce cas", selon la Cour.
Son parti, le Parti de la liberté (PVV), est le deuxième au Parlement, derrière la formation libérale VVD du Premier ministre Mark Rutte. Des élections législatives sont prévues en 2021.
Après l'énoncé du verdict, le dirigeant a fait part de son intention de poursuivre la procédure devant la Cour suprême, en affirmant que ses opposants, dont le Premier ministre "ne devraient pas se réjouir trop tôt".

"Les Pays-Bas sont devenus un pays corrompu", a-t-il répété à des journalistes devant le tribunal, en s'en prenant une nouvelle fois aux "Marocains qui mettent nos villes et banlieues à feu".
En première instance, Geert Wilders avait été condamné en 2016 à la fois pour insulte collective et incitation à la haine. Il avait alors déjà dénoncé "un procès politique" et fait appel.

Avant le jugement en appel, il avait estimé sur Twitter que le verdict déciderait si les Pays-Bas étaient "devenus une république bananière corrompue où le leader de l'opposition est condamné dans un procès politique".

Même s'il reste un acteur central de la vie politique néerlandaise, sa position est en repli depuis l'émergence aux dernières élections européennes de la formation populiste Forum pour la démocratie de Thierry Baudet.


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