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L'héroïne médicinale peut offrir un traitement de seconde intention pour une minorité de toxicomanes "impossibles à traiter" avec d'autres drogues de substitution, a indiqué l'Observatoire européen des drogues et des toxicomanies (OEDT) dans un rapport publié jeudi.
"Une population restreinte de consommateurs chroniques d'héroïne, réputés jusque-là +impossibles à traiter+, bénéficie aujourd'hui d'un nouveau type de thérapie utilisant l'héroïne médicinale comme drogue de substitution", constate l'OEDT, dont les experts ont qualifié ce développement de "véritable avancée".
L'héroïne médicinale est produite par des laboratoires pharmaceutiques et, à la différence de la drogue trafiquée dans les rues, elle n'est pas mélangée à d'autres substances.
Selon l'Observatoire, la prescription de drogues de substitution comme la méthadone ou la buprénorphine est devenue "un traitement de première intention de la dépendance aux opiacés, dont bénéficient quelque 700.000 usagers d'opiacés à problème sur les 1,3 million que compte l'Europe".
Cependant, "une petite minorité d'usagers fortement dépendants se montre constamment réfractaire à ce type de traitement", explique l'institution européenne basée à Lisbonne.
"Les résultats d'essais internationaux laissent désormais à penser que l'utilisation supervisée d'héroïne médicinale peut constituer un traitement de seconde intention pour ce petit groupe qui ne répond pas aux autres traitements", conclut l'Observatoire après avoir fait l'état des lieux de la recherche sur ce sujet.
Introduit en Suisse au milieu des années 1990, ce traitement est légalement disponible au Danemark, en Allemagne, aux Pays-Bas, au Royaume-Uni et en Suisse, puis dans le cadre d'essais scientifiques en Espagne et au Canada.
"En 2011, quelque 2.500 consommateurs d'héroïne ont bénéficié de ce traitement dans l'UE et en Suisse", a précisé l'Observatoire.
"Il ne s'agit pas simplement d'offrir de l'héroïne à des consommateurs de cette substance", a néanmoins expliqué le directeur de l'OEDT Wolfgang Götz, cité dans un communiqué.
"Il s'agit d'un système de traitement extrêmement réglementé, ciblant un groupe de patients particulièrement difficiles à traiter", a souligné ce responsable, selon lequel "offrir un traitement efficace à ces personnes peut permettre de réduire les dépenses associées à la toxicomanie".
"Une population restreinte de consommateurs chroniques d'héroïne, réputés jusque-là +impossibles à traiter+, bénéficie aujourd'hui d'un nouveau type de thérapie utilisant l'héroïne médicinale comme drogue de substitution", constate l'OEDT, dont les experts ont qualifié ce développement de "véritable avancée".
L'héroïne médicinale est produite par des laboratoires pharmaceutiques et, à la différence de la drogue trafiquée dans les rues, elle n'est pas mélangée à d'autres substances.
Selon l'Observatoire, la prescription de drogues de substitution comme la méthadone ou la buprénorphine est devenue "un traitement de première intention de la dépendance aux opiacés, dont bénéficient quelque 700.000 usagers d'opiacés à problème sur les 1,3 million que compte l'Europe".
Cependant, "une petite minorité d'usagers fortement dépendants se montre constamment réfractaire à ce type de traitement", explique l'institution européenne basée à Lisbonne.
"Les résultats d'essais internationaux laissent désormais à penser que l'utilisation supervisée d'héroïne médicinale peut constituer un traitement de seconde intention pour ce petit groupe qui ne répond pas aux autres traitements", conclut l'Observatoire après avoir fait l'état des lieux de la recherche sur ce sujet.
Introduit en Suisse au milieu des années 1990, ce traitement est légalement disponible au Danemark, en Allemagne, aux Pays-Bas, au Royaume-Uni et en Suisse, puis dans le cadre d'essais scientifiques en Espagne et au Canada.
"En 2011, quelque 2.500 consommateurs d'héroïne ont bénéficié de ce traitement dans l'UE et en Suisse", a précisé l'Observatoire.
"Il ne s'agit pas simplement d'offrir de l'héroïne à des consommateurs de cette substance", a néanmoins expliqué le directeur de l'OEDT Wolfgang Götz, cité dans un communiqué.
"Il s'agit d'un système de traitement extrêmement réglementé, ciblant un groupe de patients particulièrement difficiles à traiter", a souligné ce responsable, selon lequel "offrir un traitement efficace à ces personnes peut permettre de réduire les dépenses associées à la toxicomanie".