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L'empreinte laissée sur le sol par le pied révèle l'identité du marcheur presque aussi sûrement que ses empreintes digitales, assure une étude japonaise publiée mercredi.
L'empreinte plantaire pourrait donc prochainement rejoindre le contrôle rétinien, la reconnaissance vocale et les bonnes vieilles photos anthropométriques comme preuve d'identification, suggèrent les chercheurs.
Des études précédentes avaient déjà montré que chacun possède une démarche unique. Pas, oscillation, dandinement... autant de facteurs que les ordinateurs sont capables d'analyser et de reconnaître avec une précision allant jusqu'à 90%.
Une équipe de l'Université de Shinshu, à Tokida (Japon), emmenée par Todd Pataky, a tenté de perfectionner cette technique en mesurant comment le pied frappe le sol et se soulève au cours de la marche.
Avec l'imagerie 3D et une modélisation informatique, les scientifiques ont analysé le coup de talon, le basculement vers la pointe des pieds et la poussée exercée par les orteils de plus d'une centaine de volontaires qui marchaient pieds nus pour les besoins de l'expérience.
D'après les résultats de leur étude, publiée dans la revue britannique Journal of the Royal Society Interface, la machine attribuait l'empreinte à son propriétaire avec une précision de 99,6%.
Il ne s'agit que d'une expérimentation en laboratoire, mais M. Pataky estime que cette nouvelle technologie pourrait être adaptée avec succès dans les contrôles de sécurité.
A condition bien sûr que l'individu concerné souhaite être identifié, puisque “n'importe qui peut modifier sa démarche”, souligne-t-il dans un échange d'emails avec l'AFP.
“Contrôles dans les aéroports, pour les distributeurs de billets, pour les accès aux bâtiments: dans tous ces cas, on peut marcher normalement pour prouver son identité”, estime Todd Pataky.
Reste à savoir si des pieds chaussés laissent une empreinte aussi lisible pour la machine, ce qui doit faire l'objet d'études ultérieures.