Autres articles
-
Un teckel retrouvé après une fugue de 529 jours en Australie
-
Des pistes intéressantes contre la résistance aux antibiotiques
-
Plus de deux milliards de personnes risquent de basculer dans la pauvreté
-
La Chine annonce que sa capacité en énergie éolienne et solaire dépasse pour la première fois le thermique
-
Aux Pays-Bas, l'épineux problème des pesticides sur les fleurs
On vient, pour la première fois, de définir avec rigueur les critères qui font qu'un homme peut être considéré comme l'équivalant d'une femme ménopausée. Les résultats sont depuis le 17 juin disponibles sur le site du prestigieux New England Journal of Medicine. C'est là une petite révolution dans un monde marqué à la fois par l'allongement perpétuel de l'espérance de vie mais aussi par la découverte progressive que le grand âge peut n'être pas synonyme d'abandon des plaisirs inhérents à la sexualité.
Souvenons-nous. Durant longtemps les choses furent simples, jamais discutées, vécues comme une forme de fatalité. D'un côté, les femmes irrémédiablement condamnées à la perte progressive puis totale et irréversible de leurs fonctions ovariennes : la pré-ménopause puis la ménopause avec leur cortège de symptômes et la question - toujours controversée - de l'innocuité des traitements hormonaux proposés pour lutter contre les désagréments de ces symptômes. De l'autre, les hommes conservant - du moins en théorie - des fonctions testiculaires et reproductives quasi-illimitées. Ces fonctions pouvaient certes, ici ou là, perdre en intensité ; elles n'en demeuraient pas moins présentes. C'était ainsi et personne ne songeait à soutenir le contraire: les hommes ne souffraient pas de ménopause ou de son équivalent. Du moins jusqu'au moment où des endocrinologues commencèrent à enquêter sur le sujet et à découvrir que la réalité était peut-être quelque peu différente; et que, l'âge aidant, la physiologie du testicule pouvait ne plus du tout demeurer la réplique de ce qu'elle avait été.
C'est ainsi que l'on en vint à parler non pas de ménopause masculine mais d'«andropause» ou mieux encore, dans le jargon spécialisé, d'«hypogonadisme». Par andropause, on entendait désigner toutes les conséquences cliniques et biologiques de la diminution progressive de la production d'hormones mâles chez un homme qui avance en âge.
Souvenons-nous. Durant longtemps les choses furent simples, jamais discutées, vécues comme une forme de fatalité. D'un côté, les femmes irrémédiablement condamnées à la perte progressive puis totale et irréversible de leurs fonctions ovariennes : la pré-ménopause puis la ménopause avec leur cortège de symptômes et la question - toujours controversée - de l'innocuité des traitements hormonaux proposés pour lutter contre les désagréments de ces symptômes. De l'autre, les hommes conservant - du moins en théorie - des fonctions testiculaires et reproductives quasi-illimitées. Ces fonctions pouvaient certes, ici ou là, perdre en intensité ; elles n'en demeuraient pas moins présentes. C'était ainsi et personne ne songeait à soutenir le contraire: les hommes ne souffraient pas de ménopause ou de son équivalent. Du moins jusqu'au moment où des endocrinologues commencèrent à enquêter sur le sujet et à découvrir que la réalité était peut-être quelque peu différente; et que, l'âge aidant, la physiologie du testicule pouvait ne plus du tout demeurer la réplique de ce qu'elle avait été.
C'est ainsi que l'on en vint à parler non pas de ménopause masculine mais d'«andropause» ou mieux encore, dans le jargon spécialisé, d'«hypogonadisme». Par andropause, on entendait désigner toutes les conséquences cliniques et biologiques de la diminution progressive de la production d'hormones mâles chez un homme qui avance en âge.