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Dominique Strauss-Kahn a été placé en garde à vue mardi dans une affaire de proxénétisme. L’ancien patron du Fonds monétaire international est arrivé peu avant 09h00 dans une caserne de gendarmerie de Lille à bord d’une voiture, sans faire de déclaration, a constaté sur place un journaliste de Reuters.
L’enquête porte sur un réseau de prostitution organisé autour de l’hôtel Carlton de Lille, dont Dominique Strauss-Kahn aurait bénéficié en 2010 et 2011 en France et aux Etats-Unis. Il est susceptible d’être poursuivi non comme client de prostituées - ce qui est légal en France - mais pour «recel d’abus de biens sociaux», car les rémunérations des jeunes femmes ont été assurées par deux amis entrepreneurs du Nord, qui les ont présentées à leurs sociétés sur notes de frais.
Huit personnes sont poursuivies dans ce dossier de Lille, parti d’une affaire de proxénétisme en Belgique où un Français, Dominique Alderweireld, surnommé «Dodo la saumure» a été arrêté.
Proche de Dominique Strauss-Kahn, le commissaire divisionnaire lillois Jean-Christophe Lagarde, poursuivi pour proxénétisme aggravé en bande organisée et recel d’abus de biens sociaux, est soupçonné d’avoir organisé des déplacements de prostituées à Paris et aux Etats-Unis pour Dominique Strauss-Kahn en 2010 et au printemps 2011, quand il dirigeait le FMI.
David Roquet, employé d’une filiale du groupe de BTP Eiffage et un autre ami de Dominique Strauss-Kahn, Fabrice Paszkowski, gérant d’une société de matériel médical et militant PS, sont aussi mis en examen et ont été écroués plusieurs mois comme organisateurs de ces rencontres, dont ils ont pris en charge les frais.
Cette audition pourrait troubler la campagne présidentielle, dont Dominique Strauss-Kahn, ancien ministre de l’Economie (1997-1999) et directeur général du FMI (2007-2011) fut le favori avant son arrestation à New York en mai dernier pour une présumée agression sexuelle sur une femme de chambre. Il a bénéficié d’un abandon de poursuites en septembre.
Le Parti socialiste et son candidat, François Hollande, ont cependant pris leurs distances avec lui, notamment quand il a été à nouveau interrogé par la police à son retour à Paris sur la supposée agression sexuelle de la journaliste Tristane Banon en 2003. Le parquet de Paris a jugé les faits établis mais classé l’affaire sans suite pour cause de prescription.
L’enquête porte sur un réseau de prostitution organisé autour de l’hôtel Carlton de Lille, dont Dominique Strauss-Kahn aurait bénéficié en 2010 et 2011 en France et aux Etats-Unis. Il est susceptible d’être poursuivi non comme client de prostituées - ce qui est légal en France - mais pour «recel d’abus de biens sociaux», car les rémunérations des jeunes femmes ont été assurées par deux amis entrepreneurs du Nord, qui les ont présentées à leurs sociétés sur notes de frais.
Huit personnes sont poursuivies dans ce dossier de Lille, parti d’une affaire de proxénétisme en Belgique où un Français, Dominique Alderweireld, surnommé «Dodo la saumure» a été arrêté.
Proche de Dominique Strauss-Kahn, le commissaire divisionnaire lillois Jean-Christophe Lagarde, poursuivi pour proxénétisme aggravé en bande organisée et recel d’abus de biens sociaux, est soupçonné d’avoir organisé des déplacements de prostituées à Paris et aux Etats-Unis pour Dominique Strauss-Kahn en 2010 et au printemps 2011, quand il dirigeait le FMI.
David Roquet, employé d’une filiale du groupe de BTP Eiffage et un autre ami de Dominique Strauss-Kahn, Fabrice Paszkowski, gérant d’une société de matériel médical et militant PS, sont aussi mis en examen et ont été écroués plusieurs mois comme organisateurs de ces rencontres, dont ils ont pris en charge les frais.
Cette audition pourrait troubler la campagne présidentielle, dont Dominique Strauss-Kahn, ancien ministre de l’Economie (1997-1999) et directeur général du FMI (2007-2011) fut le favori avant son arrestation à New York en mai dernier pour une présumée agression sexuelle sur une femme de chambre. Il a bénéficié d’un abandon de poursuites en septembre.
Le Parti socialiste et son candidat, François Hollande, ont cependant pris leurs distances avec lui, notamment quand il a été à nouveau interrogé par la police à son retour à Paris sur la supposée agression sexuelle de la journaliste Tristane Banon en 2003. Le parquet de Paris a jugé les faits établis mais classé l’affaire sans suite pour cause de prescription.