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			 Allons-nous vers une psychose généralisée ? Doit-on prendre autant de précautions pour freiner la grippe ? A-t-on véritablement la maîtrise de la chose ? Faut-il craindre le pire ? Les mesures prises au niveau du Maroc sont-elles suffisantes ? Ces questions et bien d’autres taraudent bien d’observateurs au point qu’il n’est plus permis d’occulter le problème, d’autant qu’on annonce une forme plus grave de cette grippe.
Alors que la bataille économique des vaccins est lancée au moment où la grippe poursuit son triste périple à travers le monde, la communauté scientifique mondiale ne cache pas son inquiétude quant à la tournure que prennent les choses. Une inquiétude relayée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) dont les récentes révélations de sa directrice générale, Margaret Chan, confirme ce que l’on redoutait : le virus voyage à une vitesse inédite. Et «le nombre de personnes infectées est aussi sans précédent. Jusqu’à 30 % des habitants des pays à forte densité de population risquent d’être infectés», a-t-elle confié dans un entretien publié au journal Le Monde.
Selon le bilan global publié vendredi 28 août par l’OMS, la grippe A (H1N1) (qui supplante désormais la grippe saisonnière) a tué “au moins 2.185 personnes”. Le nombre d’individus infectés s’élevait à cette date, au minimum, à 209.438, dans plus de 177 pays. Si la situation paraît moins inquiétante au Maroc, faut-il pour autant croire que tout va bien ? Les dispositions prises par les autorités marocaines sont-elles suffisantes pour croire à une maîtrise de la situation ? On ne saurait répondre à ces interrogations. Une chose est sûre, le nombre de cas de personnes contaminées par la grippe A/H1N1 évolue de façon exponentielle, atteignant 124 cas. A l’approche de l’automne, on peut craindre le pire. Autrement dit, de nouvelles dispositions doivent être prises pour rassurer les populations et freiner un tant soi peu l’évolution d’une grippe qui en plus de tuer, nuit à l’économie.

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