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Les raisons de cette grève ne manquent pas. Pour Larbi Lakhrim, secrétaire général du Syndicat démocratique du secteur (FDT), cette décision est en effet une réaction normale à l’attitude du département de tutelle qui n’a pas tenu ses engagements concernant un certain nombre de points et revendications inscrits dans leur cahier revendicatif.
La grève n’est pas une fin en soi et interrompre le travail dans les collectivités locales n’est pas un plaisir, mais devant l’attitude du ministère de l’Intérieur, la grève reste l’unique moyen légal pour défendre et faire aboutir les revendications de milliers d’agents, employés et cadres des collectivités locales, a-t-il poursuivi.
La rentrée sociale qui pointe du nez risque d’être attisée et à défaut de réaction positive de la part des responsables du ministère qui a été saisi pour la mise en œuvre et l’application de ce qui a été convenu en début d’année, des protestations sont à prévoir pour défendre les intérêts des travailleurs du secteur, nous a indiqué Larbi Lakhrim.
Le ministère de tutelle est appelé plus que jamais à mettre fin à la discrimination entre les fonctionnaires du secteur public et ceux des collectivités locales qui se sentent lésés et touchés dans leur dignité.
Par ailleurs, dans le communiqué annonçant ce débraye, le Syndicat démocratique interpelle le ministère à respecter les libertés syndicales, intégrer les licenciés, instaurer un nouveau régime d’indemnité, titulariser la situation des agents journaliers et provisoires, entre autres revendications.