Autres articles
-
ChatGPT devant la justice allemande pour violation présumée du droit d'auteur musical
-
Le fardeau des morts du cancer devrait fortement s'alourdir d'ici 2050
-
Cancer du sein : Les femmes qui ne se font pas dépister tôt ont un risque accru d'en mourir
-
Pour la première fois depuis un siècle, une fille va naître dans cette famille américaine
-
La météo extrême de l'été 2025 a coûté 43 milliards d'euros à l'Europe
Un fourmilier en pleine nuit sous un ciel étoilé: l’image était belle, voire poétique, et avait valu à son auteur un prestigieux prix photo consacré à la vie sauvage... sauf qu’il s’agissait très probablement d’un animal empaillé.
Baptisé “Prédateur nocturne”, le cliché, pris au parc des Emas (Brésil), avait permis à Marcio Cabral de remporter en 2017 le prix de la meilleure photo, dans la catégorie “Animaux dans leur environnement”, décerné par le Museum d’histoire naturelle de Londres.
Quelque temps plus tard cependant, le musée recevait de sources anonymes différents documents mettant en doute l’authenticité de l’oeuvre, dont des photos d’un fourmilier empaillé exposé à l’accueil du parc, et ressemblant très, très fortement à celui immortalisé par M. Cabral. “Il est fort probable que l’animal sur la photographie (primée) soit un spécimen empaillé”, a déclaré vendredi l’établissement. “Il y a des éléments dans la posture de l’animal, sa morphologie, ses touffes de poils (...), des motifs sur le cou et la tête qui sont trop similaires pour qu’il s’agisse de deux animaux différents”, a-t-il insisté.
Le règlement du concours stipulant que les oeuvres présentées ne doivent pas “tenter de représenter faussement la réalité”, Marcio Cabral s’est donc vu retirer son prix, malgré ses plus fermes dénégations.