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Car si Houcine Ammouta a permis aux Rouge et Blanc de renouer avec le succès continental et d’asseoir leur hégémonie sur la scène nationale, à la lecture de la récente interview accordée par le natif de Khémisset au quotidien égyptien «Alkabten», le doute n’est plus permis quant à ses envies d’ailleurs.
Malgré une certaine retenue frivole, arguant «qu’il n'y a pas de bras de fer» avec son président, Houcine Ammouta n’essaye pas de masquer la réalité de sa situation : «Les tensions qui minent le club ces derniers temps me font réfléchir».
Au-delà de cette nuance linguistique peu convaincante, on se rend compte quelques lignes plus tard que sa réflexion est aussi mue par des offres qu’il dément à demi-mot :«Je n'ai reçu aucune offre du Zamalek mais je ne peux pas nier que quelques intermédiaires m'ont contacté», a-t-il déclaré. D’autant plus que sa présence sur le banc du WAC ne tient plus qu’à un fil : «Je ne peux négocier avec aucun club tant que je suis sous contrat avec le WAC jusqu'à fin juin. Mais il se peut qu'on se sépare dans les prochains jours à cause de plusieurs problèmes», a-t-il révélé.
Un coup de massue suivi par un appel du pied on ne peut plus clair :«Pas besoin d'être devin pour savoir que le club égyptien d'Al Ahly est l'une des meilleures équipes en Afrique. Je pense qu'aucun entraîneur ne peut refuser une offre du club le plus titré d'Afrique, il a beaucoup de moyens sans oublier son grand public».
Suite à de telles déclarations, presque une année, jour pour jour, après sa prise de fonction, on ne voit vraiment pas comment les morceaux pourraient être recollés entre le Wydad et son coach. En réalité, l’impression qui prime est que l’épilogue de cette histoire est connu bien avant sa fin.