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L'athlétisme "n'a jamais effectué sa transition vers le professionnalisme", a expliqué mardi à Los Angeles l'ex-star de la piste Michael Johnson, lors du lancement de sa nouvelle ligue "Grand Track Slam". Le quadruple champion olympique, qui rêve "de faire grandir ce sport dans son ensemble" avec son circuit annuel de quatre compétitions qui débutera en 2025, a répondu à l'AFP et au magazine spécialisé Runner's World.
Pourquoi avoir décidé de créer des compétitions sur trois jours?
"On a étudié différents modèles, mais les résultats de nos recherches avec nos partenaires, les fans, des groupes d'experts, montrent que les gens veulent voir les meilleurs athlètes plus d'une fois. Et nos recherches ont montré peu d'intérêt pour des tours de qualification, ce qui nous a amenés à ce résultat (deux épreuves par athlète, réparties sur trois jours). Les gens veulent que chaque course compte, ils veulent de l'enjeu à chaque départ."
Quelles ont été les premières questions des athlètes que vous avez contactés?
"Principalement, ils veulent savoir à quel niveau de professionnalisme se trouve notre projet. Beaucoup d'entre eux souffrent sur ce point, notre sport est né du mouvement amateur et n'a jamais vraiment effectué sa transition vers le professionnalisme, restant très lié aux Jeux olympiques. Donc les athlètes n'ont pas l'habitude d'une telle démarche. On ne dit pas aux athlètes +venez courir contre vos rivaux, et si les fans paient assez pour cela vous serez récompensés+. On leur dit, +venez affronter vos rivaux, on vous paie, et on s'occupe de l'intérêt des fans+. C'est comme ça que fonctionne le professionnalisme. On essaie de leur faire quitter l'état d'esprit traditionnel de l'athlétisme, on ne propose pas une petite amélioration de ce qui existe, mais un projet de structuration semblable à d'autres sports professionnels."
Etes-vous en contact avec World Athletics?
"Nous sommes en contact permanent, depuis l'automne dernier. Ils gouvernent ce sport et essaient de le rendre meilleur avec leurs ressources. On a les moyens de les aider. On ne veut pas faire grandir le sport dans notre coin mais dans son ensemble. Regardez ce que disait Sebastian Coe (président de la fédération internationale, NDLR) il y a quelques années. +On a besoin de faire mieux aux Etats-Unis.+ On propose ça. +On a besoin de plus de prize money.+ On propose ça (plus de 3 millions de dollars par compétition, NDLR). +On a besoin de plus de grandes compétitions.+ On propose ça aussi. +On a besoin d'innovation.+ Encore, c'est ce que l'on propose. Comment ne pourraient-ils pas être en faveur de notre démarche?"
Pourquoi avoir décidé de créer des compétitions sur trois jours?
"On a étudié différents modèles, mais les résultats de nos recherches avec nos partenaires, les fans, des groupes d'experts, montrent que les gens veulent voir les meilleurs athlètes plus d'une fois. Et nos recherches ont montré peu d'intérêt pour des tours de qualification, ce qui nous a amenés à ce résultat (deux épreuves par athlète, réparties sur trois jours). Les gens veulent que chaque course compte, ils veulent de l'enjeu à chaque départ."
Quelles ont été les premières questions des athlètes que vous avez contactés?
"Principalement, ils veulent savoir à quel niveau de professionnalisme se trouve notre projet. Beaucoup d'entre eux souffrent sur ce point, notre sport est né du mouvement amateur et n'a jamais vraiment effectué sa transition vers le professionnalisme, restant très lié aux Jeux olympiques. Donc les athlètes n'ont pas l'habitude d'une telle démarche. On ne dit pas aux athlètes +venez courir contre vos rivaux, et si les fans paient assez pour cela vous serez récompensés+. On leur dit, +venez affronter vos rivaux, on vous paie, et on s'occupe de l'intérêt des fans+. C'est comme ça que fonctionne le professionnalisme. On essaie de leur faire quitter l'état d'esprit traditionnel de l'athlétisme, on ne propose pas une petite amélioration de ce qui existe, mais un projet de structuration semblable à d'autres sports professionnels."
Etes-vous en contact avec World Athletics?
"Nous sommes en contact permanent, depuis l'automne dernier. Ils gouvernent ce sport et essaient de le rendre meilleur avec leurs ressources. On a les moyens de les aider. On ne veut pas faire grandir le sport dans notre coin mais dans son ensemble. Regardez ce que disait Sebastian Coe (président de la fédération internationale, NDLR) il y a quelques années. +On a besoin de faire mieux aux Etats-Unis.+ On propose ça. +On a besoin de plus de prize money.+ On propose ça (plus de 3 millions de dollars par compétition, NDLR). +On a besoin de plus de grandes compétitions.+ On propose ça aussi. +On a besoin d'innovation.+ Encore, c'est ce que l'on propose. Comment ne pourraient-ils pas être en faveur de notre démarche?"