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Pour beaucoup de personnes, il suffit de se trouver en présence de pollens, de poils d’animaux ou encore d’acariens pour que cela se transforme en crise d’asthme allergique. Cette inflammation chronique des voies respiratoires touche plus les garçons que les filles. Mais après la puberté, cette tendance s’inverse. Selon «20minutes.fr», des chercheurs toulousains du centre de physiopathologie de Toulouse-Purpan se sont intéressés aux facteurs qui pouvaient être à l’origine de cette inversion qui est loin d’être anodine chez l’adulte puisque cette pathologie est deux fois plus fréquente - et sévère - chez les femmes.
Dans une étude récente, dont les résultats viennent d’être publiés dans le Journal of experimental medecine, l’équipe menée par Jean-Charles Guéry en collaboration avec des chercheurs australiens, a démontré qu’il y avait un lien entre les hormones sexuelles mâles (androgènes), notamment la testostérone, et certaines cellules du système immunitaire qui jouent un rôle dans le développement de la maladie. Les scientifiques ont ainsi observé que, comme chez l’homme, des souris mâles développaient un asthme allergique aux acariens beaucoup moins sévère que les femelles. Une différence qui n’existait plus lorsque ces mêmes mâles étaient castrés, quand la stérilisation des souris femelles ne changeait rien. Or selon ces chercheurs, la testostérone a la capacité d’inhiber le développement de cellules immunitaires présentes dans les poumons. Appelées ILC2, elles produisent des médiateurs de l’asthme.
Une découverte qui permet d’entrevoir des traitements ciblés « avec des molécules qui miment les effets des androgènes », indique Jean-Charles Guéry.
Dans une étude récente, dont les résultats viennent d’être publiés dans le Journal of experimental medecine, l’équipe menée par Jean-Charles Guéry en collaboration avec des chercheurs australiens, a démontré qu’il y avait un lien entre les hormones sexuelles mâles (androgènes), notamment la testostérone, et certaines cellules du système immunitaire qui jouent un rôle dans le développement de la maladie. Les scientifiques ont ainsi observé que, comme chez l’homme, des souris mâles développaient un asthme allergique aux acariens beaucoup moins sévère que les femelles. Une différence qui n’existait plus lorsque ces mêmes mâles étaient castrés, quand la stérilisation des souris femelles ne changeait rien. Or selon ces chercheurs, la testostérone a la capacité d’inhiber le développement de cellules immunitaires présentes dans les poumons. Appelées ILC2, elles produisent des médiateurs de l’asthme.
Une découverte qui permet d’entrevoir des traitements ciblés « avec des molécules qui miment les effets des androgènes », indique Jean-Charles Guéry.