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Canicule précoce
Lors ce cette rencontre initiée par l'ONG "Action pour l’éducation citoyenne" (APEC Internationale), sous le signe "La fuite des cerveaux en Afrique", les participants ont plaidé pour la mise en place de stratégies efficientes permettant de créer un environnement attractif pour les chercheurs, les professionnels et les jeunes diplômés, en vue de transformer ce défi en un levier de développement durable et inclusif.
Dans ce sens, le doyen du corps diplomatique africain et ambassadeur du Cameroun au Maroc, Mouhamadou Youssifou, a indiqué que l'avenir de l'Afrique repose sur le capital humain, surtout les jeunes, soulignant que la fuite des cerveaux constitue un sujet complexe et nécessite une réflexion approfondie et des solutions concertées.
Il a, ainsi, appelé les pays africains à mettre en place des mécanismes efficaces pour freiner, voire mettre un terme à ce phénomène, en insistant sur l'urgence pour le continent de préserver sa main-d'œuvre qualifiée, notamment les ingénieurs, les médecins, les enseignants et autres compétences africaines.
Ce fléau qui touche l’ensemble des Etats africains exige une vision multidimensionnelle, a-t-il insisté, notant que l'Afrique est engagée dans une dynamique de développement continu.
De son côté, le président de l’APEC, Aboubacar Aldo Kourouma, a fait savoir que ce phénomène représente un obstacle majeur au développement du continent africain, le qualifiant de problématique cruciale ayant un impact profond sur l’avenir de l’Afrique.
Il a, à cet égard, mis l’accent sur l’importance de trouver une solution africaine, conçue et portée par les Africains eux-mêmes.
M. Kourouma a plaidé en faveur de la création, par les Etats africains, d’un cadre propice et attractif permettant aux étudiants partis se former à l’étranger de revenir dans leur pays d’origine et de mettre au service de leur nation les compétences et le savoir acquis dans leurs pays d’accueil.
Pour sa part, l’ambassadrice de la République de Guinée-Bissau au Royaume, Filomena Mendes Mascarenhas Tipote, a souligné que cette problématique concerne l’ensemble des pays africains, estimant qu’il est désormais impératif de réfléchir à des stratégies concrètes à mettre en œuvre pour y faire face.
Mme Tipote a tiré la sonnette d’alarme quant au risque de désertification humaine, affirmant qu’il est urgent d’adopter des politiques adaptées et de trouver des solutions efficaces pour endiguer ce fléau.
À travers ce conclave, l’APEC Internationale ambitionne d’analyser les causes et les effets de la fuite des cerveaux sur le développement socio-économique des pays africains, tout en sensibilisant les décideurs politiques, les acteurs académiques et le grand public à l’importance de valoriser le capital humain qualifié.
Cette rencontre vise également à promouvoir la coopération régionale et internationale en faveur de programmes éducatifs attractifs et de la création d’opportunités locales.
Au programme de cette conférence figurent deux panels, "Analyser les causes profondes de la fuite des cerveaux en Afrique" et "Comment encourager le retour des compétences".