
Dans le cadre de ses nouvelles publications, le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME) a récemment édité trois œuvres marquantes :
• Une anthologie des écrivains marocains de l’étranger, signée par l’écrivain et critique marocain résidant en France Salim Jay, publiée aux Éditions Chemin de Croisée.
• Un recueil de nouvelles de Rachid Benzine, sociologue et chercheur en études islamiques.
• Un numéro spécial de la revue DIPTYK, intitulé «Diaspora : artistes entre deux rives», réalisé en partenariat avec le CCME.
Ces publications ont été présentées à l’occasion de la 30e édition du Salon international de l’édition et du livre (SIEL), qui avait pour invité d’honneur la communauté marocaine du monde.
A propos de la nouvelle édition élargie de «Anthologie des écrivains marocains de la diaspora », Salim Jay déclare :« Tout simplement parce que le temps a passé. Il était naturel d’enrichir cette anthologie. C’est pour cela qu’on parle d’une édition augmentée, elle couvre 15 années d’évolution depuis la première parution en 2010».
Il ajoute :«Le nombre de romancières a beaucoup augmenté, que ce soit dans la diaspora ou au Maroc. Les librairies marocaines accueillent de plus en plus de voix féminines, et cette dynamique littéraire, ici comme là-bas, est une véritable source de joie».
A propos de son recueil, Rachid Benzine confie :«J’ai essayé de comprendre comment raconter des vies dont on parle peu, voire pas du tout. Chaque vie mérite d’être racontée. Le récit est une forme de reconnaissance. »
Il précise que malgré l’existence de nombreuses études sociologiques sur l’immigration, il a choisi la fiction et la narration littéraire pour aborder l’intimité de la migration, affirmant que ses textes ont été d’abord publiés en France, avant d’être édités au Maroc dans une collection co-produite avec les Editions Le Fennec et le CCME.
36 nouvelles publications en une seule année
Entre la Fête du Trône du 30 juillet 2024 et celle de 2025, le CCME a enrichi sa collection de 36 nouveaux titres, consacrés à la thématique des Marocains du monde. Parmi eux :
• Traversées, récits au féminin Histoires de passage, de Khadija Amiti
• Tu ne traverseras pas le détroit, de Salim Jay
• Cartographies de la migration dans le roman arabe
• Anthologie, de Hassan Najmi
• Un bateau de papier flotte dans les airs puis un tremblement, de Mohamed Hamoudan
• Voix rurales, de Alessandro Sozzi
• Les Caprices du monde, de El Mâati Kabbal
• Voix du Rif, de Fatiha Saïdi
• Le dernier danseur, de Omar Bouchama
• Saison Belgique et La Belgique est mon pays, de Ahmed Madhoon
Selon Idriss El Yazami, président du CCME, cette production éditoriale intense reflète une dynamique culturelle remarquable chez les Marocains résidant à l’étranger dans plusieurs disciplines :
«Cinéma, littérature, arts plastiques, photographie, musique, danse… autant d’expressions qui traduisent l’expérience migratoire, dans ses joies comme dans ses difficultés».
Il poursuit :«La littérature marocaine de l’immigration est devenue plus féminine, et s’écrit désormais dans toutes les langues : arabe, amazigh, français, castillan, catalan, italien, néerlandais, anglais, allemand… »
Il rappelle également :« Depuis la parution du roman La chèvre de Driss Chraïbi à Paris en 1955 – première grande œuvre littéraire sur l’immigration marocaine – jusqu’à l’émergence actuelle de nombreuses écrivaines marocaines dans la diaspora, ce champ littéraire a parcouru un long et riche chemin».
Cette évolution, le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger s’attache à l’accompagner activement, en éditant les œuvres majeures des écrivaines et écrivains marocains établis à l’étranger. La Fête du Trône de cette année a ainsi été l’occasion d’annoncer une riche moisson éditoriale : 36 nouveaux titres.
Paris. Youssef Lahlali
• Une anthologie des écrivains marocains de l’étranger, signée par l’écrivain et critique marocain résidant en France Salim Jay, publiée aux Éditions Chemin de Croisée.
• Un recueil de nouvelles de Rachid Benzine, sociologue et chercheur en études islamiques.
• Un numéro spécial de la revue DIPTYK, intitulé «Diaspora : artistes entre deux rives», réalisé en partenariat avec le CCME.
Ces publications ont été présentées à l’occasion de la 30e édition du Salon international de l’édition et du livre (SIEL), qui avait pour invité d’honneur la communauté marocaine du monde.
A propos de la nouvelle édition élargie de «Anthologie des écrivains marocains de la diaspora », Salim Jay déclare :« Tout simplement parce que le temps a passé. Il était naturel d’enrichir cette anthologie. C’est pour cela qu’on parle d’une édition augmentée, elle couvre 15 années d’évolution depuis la première parution en 2010».
Il ajoute :«Le nombre de romancières a beaucoup augmenté, que ce soit dans la diaspora ou au Maroc. Les librairies marocaines accueillent de plus en plus de voix féminines, et cette dynamique littéraire, ici comme là-bas, est une véritable source de joie».
A propos de son recueil, Rachid Benzine confie :«J’ai essayé de comprendre comment raconter des vies dont on parle peu, voire pas du tout. Chaque vie mérite d’être racontée. Le récit est une forme de reconnaissance. »
Il précise que malgré l’existence de nombreuses études sociologiques sur l’immigration, il a choisi la fiction et la narration littéraire pour aborder l’intimité de la migration, affirmant que ses textes ont été d’abord publiés en France, avant d’être édités au Maroc dans une collection co-produite avec les Editions Le Fennec et le CCME.
36 nouvelles publications en une seule année
Entre la Fête du Trône du 30 juillet 2024 et celle de 2025, le CCME a enrichi sa collection de 36 nouveaux titres, consacrés à la thématique des Marocains du monde. Parmi eux :
• Traversées, récits au féminin Histoires de passage, de Khadija Amiti
• Tu ne traverseras pas le détroit, de Salim Jay
• Cartographies de la migration dans le roman arabe
• Anthologie, de Hassan Najmi
• Un bateau de papier flotte dans les airs puis un tremblement, de Mohamed Hamoudan
• Voix rurales, de Alessandro Sozzi
• Les Caprices du monde, de El Mâati Kabbal
• Voix du Rif, de Fatiha Saïdi
• Le dernier danseur, de Omar Bouchama
• Saison Belgique et La Belgique est mon pays, de Ahmed Madhoon
Selon Idriss El Yazami, président du CCME, cette production éditoriale intense reflète une dynamique culturelle remarquable chez les Marocains résidant à l’étranger dans plusieurs disciplines :
«Cinéma, littérature, arts plastiques, photographie, musique, danse… autant d’expressions qui traduisent l’expérience migratoire, dans ses joies comme dans ses difficultés».
Il poursuit :«La littérature marocaine de l’immigration est devenue plus féminine, et s’écrit désormais dans toutes les langues : arabe, amazigh, français, castillan, catalan, italien, néerlandais, anglais, allemand… »
Il rappelle également :« Depuis la parution du roman La chèvre de Driss Chraïbi à Paris en 1955 – première grande œuvre littéraire sur l’immigration marocaine – jusqu’à l’émergence actuelle de nombreuses écrivaines marocaines dans la diaspora, ce champ littéraire a parcouru un long et riche chemin».
Cette évolution, le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger s’attache à l’accompagner activement, en éditant les œuvres majeures des écrivaines et écrivains marocains établis à l’étranger. La Fête du Trône de cette année a ainsi été l’occasion d’annoncer une riche moisson éditoriale : 36 nouveaux titres.
Paris. Youssef Lahlali