Il semble que jamais une précampagne ou une campagne présidentielle française n’aura été aussi animée et riche en scandales et accusations. Les couteaux sont tirés et le linge sale étalé au grand jour !
Après le scandale de mœurs de DSK qui a défrayé la chronique aux Etats-Unis et en France, mettant fin aux prétentions présidentielles du chef de file des socialistes considéré comme un sérieux adversaire de l’actuel locataire de l’Elysée et candidat pour un nouveau mandat présidentiel, c’est Nicolas Sarkozy lui-même qui se trouve éclaboussé par l’affaire Karachi, qui concerne le financement de la campagne présidentielle d’Edouard Balladur dont il était le bras droit.
Evidemment l’Elysée et l’entourage du président s’empressent de crier au coup monté.
Hier, c’était les socialistes qui étaient entachés, aujourd’hui, c’est au tour du parti majoritaire et son candidat favori d’être la cible de « calomnies ».
C’est à croire que tous ceux qui prétendent à la magistrature suprême en France deviennent l’objet de scandales réels ou inventés pour contrarier leur projet. C’est le cas aussi pour Dominique De Villepin qui, dès qu’il est sorti blanchi de l’affaire Clearstream, s’est tout de suite vu montrer du doigt par l’avocat Robert Bourgi porteur de valises en guise de contribution de chefs d’Etat africains à la campagne présidentielle de Jacques Chirac dont De Villepin fut un très proche collaborateur.
Pour l’opinion publique française comme pour tous ceux qui s’intéressent à la politique française, cela ne fait pas beau à voir, ni à vivre !
C’est la cage aux fauves !