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Dans un entretien à la MAP à l'occasion de la célébration de la Journée mondiale du diabète (14 novembre), M. Chraibi a noté que si les estimations du ministère de la Santé font état d'environ un million et demi de diabétiques à l'échelle nationale, le nombre exact des Marocains atteints est certainement supérieur, la plupart d'entre eux ne découvrant ce fait que lors de stades avancés de la maladie à cause du manque ou de l'absence de symptômes et du retard de diagnostic.
Près de la moitié des diabétiques ne se rendent compte de leur maladie qu'après des années, les symptômes étant infimes ou même inexistants, notamment pour les personnes atteintes de diabète de type 2, a-t-il expliqué.
Ce type de diabète, qui représente 90% des cas, touche le plus souvent les personnes âgées de plus de 40 ans pour des raisons génétiques ou à cause d'un mode de vie malsain ou du manque d'exercices, a poursuivi M. Chraibi.
Quant au diabète de type 1, il concerne principalement les enfants et les jeunes de moins de 30 ans, et résulte souvent de l'infection du pancréas, l'organe qui sécrète l'insuline.
D'autre part, M. Chraibi, également professeur à la faculté de médecine de Rabat et ancien président de la Société marocaine d'endocrinologie, diabétologie et nutrition, a indiqué que le diabète touche plus les femmes que les hommes (60% des cas), du fait qu'elles sont plus exposées au risque d'obésité et qu'elles pratiquent moins le sport, ajoutant que la plupart des diabétiques vivent en milieu urbain, le mode vie en milieu rural étant marqué par des activités physiques plus intenses et un régime alimentaire plus équilibré.