Tout va pour le mieux pour Marouane Chamakh. Après un début difficile avec Crystal Palace, l’ex-international marocain est en train de se ressaisir de la plus belle des manières, apparemment pour confirmer qu’il est en mesure de jouer encore en Premier League, du fait que son contrat avec Arsenal arrivera à son terme en juin 2014.
Etant donc prêté au Crystal Palace, c’est à lui de montrer ce dont il est capable en vue de prolonger son séjour, via un nouveau contrat avec son club actuel ou un autre susceptible de s’attacher ses services.
Après ses trois buts en championnat, Chamakh a remis le coup de la distinction, en scorant samedi contre West Bromwich pour le compte du tour des 32èmes de finale de la Coupe d’Angleterre. Retenu comme réserviste lors de cette partie, il a réussi à s’illustrer une fois intégré en cours du jeu pour libérer ses partenaires et inscrire le deuxième but (2-0).
A mi-saison, Marouane Chamakh qui a été sous les feux des critiques acerbes, cherche à tout prix à rectifier le tir en vue de remonter sa cote en baisse depuis son arrivée en Premier League. Compensant son jeu qui manque de style par une abnégation au service du groupe, une option qui l’arrange et qui a été d’ailleurs sa stratégie suivie avec le club de ses premières amours, les Girondins de Bordeaux, formation avec laquelle il avait décroché et la Coupe et le Championnat de France. Des performances qui lui ont valu de troquer la Ligue contre la Premier League.
Si Chamakh conserve cet élan, il est fort possible non seulement de trouver facilement club preneur la saison prochaine du côté de l’Angleterre, mais aussi de pouvoir prétendre de nouveau pour un come-back, justifié cette fois-ci, en équipe nationale. Lui qui a été pratiquement de toutes les campagnes continentales du Onze marocain, dont la finale de la CAN tunisienne, aspire à aborder la trentaine avec une nouvelle cape qui se veut méritée. Un souhait légitime mais il va falloir qu’il bosse davantage, surtout qu’ils sont nombreux les joueurs d’ici et d’ailleurs qui aspirent à décrocher une place en sélection marocaine qui disputera la prochaine CAN 2015 au pays. Autrement dit, des chances réelles de pouvoir soulever le trophée africain remporté en 1976. Mais là, c’était une autre époque pour ne pas dire un autre football qui ne ressemble en rien à celui pratiqué actuellement.