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"Ils ne sont pas identifiés", a affirmé le ministre de la Défense sur RMC-BFMTV, "mais les chemins de l'identification sont ouverts". A la question: est-ce que ces chemins sont "proches"?, il a simplement répondu "oui".
"Nous travaillons bien sur le sujet", l'engagement des services de police et de justice français dépêchés sur place est "très fort", et "il est accompagné du soutien des Maliens", a-t-il dit.
"L'enquête progresse rapidement", mais "il y a une procédure judiciaire que je respecte totalement", a souligné le ministre pour justifier sa discrétion.
Selon une source malienne proche de l'enquête, un Touareg du nom de Bayes Ag Bakabo, propriétaire du véhicule qui a servi à l'enlèvement des deux journalistes le 2 novembre à Kidal (nord-est), est "très fortement soupçonné d'avoir planifié les enlèvements" pour le compte d'Al-Qaïda au Maghreb islamique.
Interrogé sur le sort des autres otages français dans la région, M. Le Drian a simplement déclaré qu'ils étaient "vivants".
"Je fais remarquer que puisque nous avons réussi à libérer ceux que l'on appelle les quatre otages d'Arlit, nous l'avons fait à la fois avec détermination et avec la plus grande discrétion", a-t-il dit. "C'est le même principe que je m'impose à moi-même et que Laurent Fabius s'impose à lui-même pour mener à bien les autres libérations que j'espère prochaines", a conclu le ministre.
Deux otages français, Serge Lazarevic et Gilberto Rodriguez Leal, sont probablement encore détenus au Sahel et un, Francis Collomb, a été enlevé au Nigeria. Quatre journalistes français ont par ailleurs été enlevés en Syrie.