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S'exprimant lors de ce panel tenu dans le cadre d'une Conférence initiée par le master "Droit des échanges euro-méditerranéens" relevant de la Faculté des sciences juridiques, économiques et sociales (FSJES Agdal), sur "Les droits des femmes au Maroc : analyse d'une évolution portée par la société civile", les participantes ont affirmé que la société civile agit comme un levier essentiel de transformation juridique, et contribue à l'amélioration des législations vers plus d'égalité, de justice et de protection des droits humains.
A cette occasion, la présidente fondatrice du think-thank "Awal Houriates", Nouzha Skalli, a indiqué que la thématique de la conférence traite d'un sujet d'actualité, eu égard au grand chantier de réforme du code de la famille, impulsé par SM le Roi Mohammed VI, qui sollicite une réflexion et une mobilisation pour adapter les législations en vigueur aux mutations profondes de la famille marocaine à même d'en faire une cellule pour former les générations montantes.
A cet égard, elle a mis en avant le rôle crucial de la société civile, en tant que moteur essentiel des réformes juridiques en faveur des femmes, notant que les associations féminines, les collectifs militants, les intellectuels engagés et les organisations de défense des droits humains portent la voix des femmes dans l'espace public.
Grâce à leur travail de sensibilisation, de mobilisation et de plaidoyer, des avancées majeures ont été réalisées, notamment la réforme du Code de la famille en 2004 et l'adoption de la loi contre la violence faite aux femmes, a-t-elle fait savoir, appelant à garantir une forte collaboration entre les institutions publiques et les acteurs associatifs pour que les réformes soient concrètes et appliquées.
De son côté, la professeure universitaire et présidente de la clinique de droit à la FSJES Agdal, Ilham Hamdai, a précisé que cette journée s'inscrit dans le cadre d'un cycle de conférences organisées par la clinique de droit depuis le lancement du chantier de réforme du Code de la famille par SM le Roi Mohammed VI.
Dans ce sens, elle a relevé que ce chantier d'envergure permettra d'accompagner les engagements du Royaume à l'international et de répondre à l'évolution de la situation de la femme marocaine, ajoutant que le rôle de la société civile demeure déterminant puisqu'elle constitue une composante essentielle pour les réformes juridique.
Au programme de la conférence figure un deuxième panel sur "l’évolution du droit pénal marocain en matière de protection des femmes", avec la participation d'experts et de spécialistes en la matière.