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Les oublis de médicaments sont vite arrivés. Pour pallier cela, des scientifiques proposent de donner les médicaments à l'école et non plus à la maison.
Les parents qui doivent administrer un traitement à leur enfant pour une maladie chronique peuvent oublier ou donner une mauvaise dose s'ils sont stressés. Or, la prise de ces médicaments a souvent lieu le matin, moment particulièrement stressant dans la vie d'un parent qui doit s'assurer que toute la famille sera prête pour aller à l'école. Dans leur étude parue dans Journal of Asthma, les chercheurs du Centre national médical pour enfants de Washington aux Etats-Unis se sont penchés sur le cas de l'asthme persistant. Les enfants atteints doivent le plus souvent prendre des corticoïdes inhalés tous les matins. Les scientifiques ont émis l'hypothèse que la distribution de ces médicaments pourrait se faire à l'école et ont voulu tester la pertinence de leur idée.
Ils ont recruté 46 enfants asthmatiques répartis dans 18 écoles de Washington et les ont suivis pendant 60 jours. Une moitié d'entre eux a reçu le traitement par l'infirmière de l'école, les autres ont continué leur organisation familiale habituelle avec délivrance du médicament à domicile. Le groupe d'intervention a reçu 90% des doses prévues, certifiées par un enregistrement électronique. Pour le groupe contrôle, ce sont les parents qui ont déclaré les prises et le score est similaire.
En revanche, des différences notables ont été constatées entre les deux groupes. Avec l'infirmière de l'école, seuls 24% des enfants ont manqué au moins un jour d'école, contre 44% pour les enfants soignés par leurs parents. De même, 43% des enfants du premier groupe ont subi des limitations fonctionnelles durant la période d'étude, contre 74% de ceux du second groupe. L'écart est aussi très important en terme de nuits de sommeil écourtées : 1,7 pour le groupe d'intervention, contre 4,1 pour les autres. De même, un quart des enfants pris en charge par l'infirmière scolaire a eu besoin d'ajustements familiaux en raison de son asthme, contre la moitié des autres.
Les chercheurs estiment que cela pourrait être dû à une surestimation de la délivrance effective des médicaments par les parents, qui ont pu mal évaluer leur geste, ou à une mauvaise administration à la maison. Pour les scientifiques, l'étude montre que la prise de traitement à l'école est non seulement possible, mais aussi bénéfique pour les enfants. Le Centre commence donc à prescrire ce type d'administration pour les parents qui le souhaitent.
Les parents qui doivent administrer un traitement à leur enfant pour une maladie chronique peuvent oublier ou donner une mauvaise dose s'ils sont stressés. Or, la prise de ces médicaments a souvent lieu le matin, moment particulièrement stressant dans la vie d'un parent qui doit s'assurer que toute la famille sera prête pour aller à l'école. Dans leur étude parue dans Journal of Asthma, les chercheurs du Centre national médical pour enfants de Washington aux Etats-Unis se sont penchés sur le cas de l'asthme persistant. Les enfants atteints doivent le plus souvent prendre des corticoïdes inhalés tous les matins. Les scientifiques ont émis l'hypothèse que la distribution de ces médicaments pourrait se faire à l'école et ont voulu tester la pertinence de leur idée.
Ils ont recruté 46 enfants asthmatiques répartis dans 18 écoles de Washington et les ont suivis pendant 60 jours. Une moitié d'entre eux a reçu le traitement par l'infirmière de l'école, les autres ont continué leur organisation familiale habituelle avec délivrance du médicament à domicile. Le groupe d'intervention a reçu 90% des doses prévues, certifiées par un enregistrement électronique. Pour le groupe contrôle, ce sont les parents qui ont déclaré les prises et le score est similaire.
En revanche, des différences notables ont été constatées entre les deux groupes. Avec l'infirmière de l'école, seuls 24% des enfants ont manqué au moins un jour d'école, contre 44% pour les enfants soignés par leurs parents. De même, 43% des enfants du premier groupe ont subi des limitations fonctionnelles durant la période d'étude, contre 74% de ceux du second groupe. L'écart est aussi très important en terme de nuits de sommeil écourtées : 1,7 pour le groupe d'intervention, contre 4,1 pour les autres. De même, un quart des enfants pris en charge par l'infirmière scolaire a eu besoin d'ajustements familiaux en raison de son asthme, contre la moitié des autres.
Les chercheurs estiment que cela pourrait être dû à une surestimation de la délivrance effective des médicaments par les parents, qui ont pu mal évaluer leur geste, ou à une mauvaise administration à la maison. Pour les scientifiques, l'étude montre que la prise de traitement à l'école est non seulement possible, mais aussi bénéfique pour les enfants. Le Centre commence donc à prescrire ce type d'administration pour les parents qui le souhaitent.