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L'actrice suédoise Anita Ekberg, icône de la Dolce Vita qui fête jeudi ses 80 ans, se sent “un peu seule, mais n'a pas de regrets” car elle a “aimé, pleuré, été folle de bonheur”, confie la star hospitalisée près de Rome, dans l'édition de mardi du Corriere della Sera.
“Vous voulez savoir si je me sens seule? Oui, un peu. Mais je n'ai pas de regrets (...) J'ai gagné et j'ai perdu. Je n'ai pas de mari ni d'enfants”, raconte au journal l'ex-miss Suède, qui se trouve en long séjour dans un hôpital près de Rome après une fracture du fémur.
“Il y a un an, je me suis cassé le fémur gauche, puis, à la mi-août, c'est le droit qui a fait +crac+. L'opération s'est bien passée, maintenant on essaye de me remettre sur pied. Et quand je pense que Fellini adorait ma démarche”, se souvient l'actrice, entrée dans l'histoire du cinéma avec sa scène mythique de “La Dolce Vita” (Federico Fellini, 1960) dans la fontaine de Trevi, dans laquelle elle crève l'écran en duo avec Marcello Mastroianni.
“Pourtant ce n'était pas un grand film. Ce film existe grâce à cette scène extraordinaire. Dans cette scène, il y avait moi et Marcello. En vérité, plus moi que lui. J'étais très belle. Je le sais”, affirme-t-elle tranquillement.
Fellini était “un génie absolu. Je n'ai jamais compris quel fut le motif réel qui le poussa à me choisir (...) Il lisait dans le coeur des acteurs et les dirigeait comme s'ils étaient des papillons”, se rappelle-t-elle.
Plus de 50 après, “les journées sont d'une longueur infinie”, soupire l'actrice dans sa chambre d'hôpital. “La télé ne me plaît pas, est monotone, comme les journaux télévisés: toujours à parler de votre Premier ministre cochon (Silvio Berlusconi). Mais pourquoi l'avez-vous élu toutes ces années?” s'étonne-t-elle.
“De mon temps aussi, il y avait des pistons, mais il ne fallait pas passer dans le lit de quelqu'un pour pouvoir travailler”, déplore-t-elle.
Pour ses 80 ans, l'hôpital a organisé “un beau déjeuner en mon honneur”, se réjouit-elle, même si elle n'a “jamais donné trop d'importance aux anniversaires, étant toujours en déplacement sur des tournages de films”.
“Vous voulez savoir si je me sens seule? Oui, un peu. Mais je n'ai pas de regrets (...) J'ai gagné et j'ai perdu. Je n'ai pas de mari ni d'enfants”, raconte au journal l'ex-miss Suède, qui se trouve en long séjour dans un hôpital près de Rome après une fracture du fémur.
“Il y a un an, je me suis cassé le fémur gauche, puis, à la mi-août, c'est le droit qui a fait +crac+. L'opération s'est bien passée, maintenant on essaye de me remettre sur pied. Et quand je pense que Fellini adorait ma démarche”, se souvient l'actrice, entrée dans l'histoire du cinéma avec sa scène mythique de “La Dolce Vita” (Federico Fellini, 1960) dans la fontaine de Trevi, dans laquelle elle crève l'écran en duo avec Marcello Mastroianni.
“Pourtant ce n'était pas un grand film. Ce film existe grâce à cette scène extraordinaire. Dans cette scène, il y avait moi et Marcello. En vérité, plus moi que lui. J'étais très belle. Je le sais”, affirme-t-elle tranquillement.
Fellini était “un génie absolu. Je n'ai jamais compris quel fut le motif réel qui le poussa à me choisir (...) Il lisait dans le coeur des acteurs et les dirigeait comme s'ils étaient des papillons”, se rappelle-t-elle.
Plus de 50 après, “les journées sont d'une longueur infinie”, soupire l'actrice dans sa chambre d'hôpital. “La télé ne me plaît pas, est monotone, comme les journaux télévisés: toujours à parler de votre Premier ministre cochon (Silvio Berlusconi). Mais pourquoi l'avez-vous élu toutes ces années?” s'étonne-t-elle.
“De mon temps aussi, il y avait des pistons, mais il ne fallait pas passer dans le lit de quelqu'un pour pouvoir travailler”, déplore-t-elle.
Pour ses 80 ans, l'hôpital a organisé “un beau déjeuner en mon honneur”, se réjouit-elle, même si elle n'a “jamais donné trop d'importance aux anniversaires, étant toujours en déplacement sur des tournages de films”.