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Le Maroc participe à cette conférence, prévue jusqu’au 19 décembre courant, avec une délégation conduite par le président de l’Instance nationale de la probité, de la prévention et de la lutte contre la corruption (INPPLC), Mohamed Benalilou, et comprenant notamment l’ambassadeur du Royaume au Qatar, Mohamed Setri, l’ambassadeur, représentant permanent du Royaume à Vienne, Azzeddine Farhane, ainsi que des représentants de plusieurs institutions et instances nationales.
Intervenant à l’ouverture des travaux, la présidente de la dixième session, Christine Cline, a souligné que cette conférence constitue une plateforme essentielle pour faire progresser la lutte contre la corruption, mettant l’accent sur l’importance de la mise en œuvre effective des engagements des Etats parties en vue de renforcer la coopération internationale, notamment dans les affaires transfrontalières.
Elle a, par ailleurs, insisté sur la nécessité d’unifier les efforts visant à cibler les produits du crime et le blanchiment d’argent, qui constituent des piliers de la criminalité organisée et d’autres activités illicites.
De son côté, le président de l’Autorité qatarie de contrôle administratif et de transparence, Hamad Al-Misnad, qui a pris la présidence de la 11e session, a affirmé que cet événement international de haut niveau offre l’occasion de renouveler l’engagement collectif en faveur de la lutte contre la corruption, du renforcement de l’intégrité, de la promotion de la transparence et de l’élargissement de la coopération internationale dans ce domaine.
Il a relevé que la conférence se tient à un moment délicat, marqué par la complexité croissante des défis, en raison notamment du développement des technologies, de l’espace numérique et des instruments financiers transfrontaliers, appelant à une révision des priorités et à un renforcement des capacités institutionnelles.
Dans une allocution enregistrée, le Secrétaire général des Nations unies, António Guterres, a indiqué que la corruption alimente les conflits, aggrave les inégalités et prive les sociétés de ressources essentielles, précisant que les technologies émergentes, dont l’intelligence artificielle, peuvent à la fois accroître les risques de corruption et contribuer à sa détection et à sa prévention, à condition d’être dûment encadrées.
Pour sa part, la présidente de l’Assemblée générale des Nations unies, Annalena Baerbock, a rappelé que la prévention et l’élimination de la corruption relèvent d’une responsabilité collective, plaidant pour l’utilisation des technologies modernes afin de lutter contre la corruption transfrontalière et démanteler les réseaux impliqués.
Le directeur exécutif par intérim de l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC), John Brandolino, a, quant à lui, affirmé que la corruption constitue une infrastructure illégale permettant aux groupes criminels d’opérer et de tirer profit à l’échelle mondiale, appelant les Etats parties à tirer pleinement parti des outils et initiatives de l’ONUDC en matière de lutte contre la corruption.
Il a également souligné la nécessité d’adopter une approche intégrée et coordonnée, impliquant une coopération intersectorielle et transfrontalière, afin de démanteler simultanément les réseaux criminels et les pratiques de collusion.
A noter que la Conférence des Etats parties à la Convention des Nations unies contre la corruption constitue le plus grand forum international dédié à la promotion de l’intégrité, de la transparence et de la lutte contre la corruption.
Organisée tous les deux ans, elle réunit les 192 Etats parties à la Convention, ainsi que plus de 2.500 participants issus des gouvernements, des organisations régionales et internationales, du secteur privé et de la société civile.











