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Comme l'explique Anne Bacus dans L'autorité, pourquoi, comment, « le non est un petit mot puissant qui donne de bons résultats à deux conditions : qu'il ait vraiment du sens et qu'on n'en abuse pas ».
Un non ferme. Docteur en psychologie, Anne Bacus explique ainsi qu'en pratique, votre non ne doit pas être « élastique, ni contournable. (...) Si vous dites non à votre enfant, qu'il continue malgré tout et que vous n'intervenez pas, vous perdez de votre pouvoir de conviction ». Il apprend que non veut juste dire je ne suis pas d'accord mais pas au point de t'empêcher de faire ce que tu fais ». En d'autres termes, le non doit être ferme.
Une petite liste ? Comme il ne faut pas revenir sur un non, il convient au préalable de bien réfléchir avant de prononcer ces trois petites lettres. N'hésitez pas à vous faire une petite liste de ce que vous devez interdire : entre les comportements dangereux (se pencher à la fenêtre...), ceux que vous jugez intolérables (cracher, frapper...) ou encore les interdits « de confort » comme le fait d'écrire sur les murs...
« Même s'il est empêché dans ce qu'il voulait faire, l'enfant sent qu'il est compris et estimé », conclut Anne Bacus. « A tout âge, il a besoin d'être rassuré sur le fait que si ses parents n'aiment pas l'acte, ils l'aiment lui ».