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Contacté par Libé, le secrétaire général de la FDT, Abderrahmane El Azzouzi, nous a déclaré qu’il a saisi cette occasion pour rappeler au chef du gouvernement et aux ministres concernés par le dialogue social les questions urgentes de la classe ouvrière marocaine dont la garantie des libertés et droits syndicaux.
Nous avons également appelé le gouvernement à respecter ses engagements relatifs à l'accord du 26 avril 2011, dont il a accepté de mettre en œuvre les dispositions qui sont encore en suspens, notamment la promulgation de certains décrets relatifs à la Fonction publique, l’amendement de celui concernant les élections professionnelles dans le secteur public, la Caisse d’indemnisation pour perte d’emploi, a tenu à indiquer Abderrahmane El Azzouzi.
Pour ce qui est de la volonté du gouvernement qui dit vouloir reprendre le dialogue social avec un nouvel état d'esprit, nous n’avons ressenti aucun signal à même d’en attester. Certaines mesures qui auraient pu nous faire accroire cela ne nécessitent aucune dépense à même d’impacter en quoi que ce soit les finances publiques. A titre d’exemple, l’abrogation de l’article 288 du Code pénal qui punit d’emprisonnement l’atteinte à la soi-disant liberté du travail et la ratification de la Convention internationale n° 87 relative à la liberté syndicale n’auraient rien coûté à l’Etat.
Tout en affirmant que les centrales syndicales constituent un partenaire social principal du gouvernement non seulement pour les questions concernant la classe ouvrière mais pour tous les dossiers économiques et sociaux, Benkirane s’est engagé à l’opérationnalisation de la commission nationale de la poursuite du dialogue social, a conclu le responsable syndical.







