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Depuis quelques années, Luke Jerram s’attèle à réaliser des reproductions en verre soufflé d’agents pathogènes, autrement dit des bactéries et virus capables de rendre les humains ou les animaux malades. Le projet baptisé “Glass Microbiology” (littéralement “Microbiologie en verre”) compte ainsi à ce jour un grand nombre d’exemplaires comme la représentation de la bactérie Escherichia coli, des virus H1N1 de la grippe porcine, H5N1 de la grippe aviaire ou encore celui du SIDA.
Pour mettre sur pied ses chefs-d’oeuvre, l’artiste britannique passionné de médecine utilise une série de photographies et modèles scientifiques. Mais son travail nécessite parfois l’intervention de virologues de l’Université de Bristol afin que la représentation soit la plus exacte possible. Ensuite, la réalisation finale est effectuée par trois souffleurs de verre professionnels : Kim George, Brian Jones et Norman Veitch.
Pour Luke Jerram, ce projet permet de rétablir une certaine vérité concernant la représentation commune des agents pathogènes. En effet, les images couramment diffusées dans les médias présentent les virus et bactéries artificiellement colorés. Ces vues artistiques ont ainsi tendance à investir complètement l’imaginaire commun au détriment de la réalité. En effet, les virus comme la plupart des composants biologiques sont complètement transparents.
En créant des reproductions en verre, l’artiste offre donc l’opportunité d’observer l’infiniment petit de manière authentique et réaliste. Le travail de Luke Jerram a été accueilli avec grand enthousiasme par les amateurs d’art tout comme la communauté scientifique. Le projet a d’ailleurs reçu un prix d’imagerie médicale. Actuellement, les sculptures de microbiologie sont exposées au Museum of Arts and Design (MAD) de New York ainsi qu’au National Glass Center au Royaume-Uni.
Pour mettre sur pied ses chefs-d’oeuvre, l’artiste britannique passionné de médecine utilise une série de photographies et modèles scientifiques. Mais son travail nécessite parfois l’intervention de virologues de l’Université de Bristol afin que la représentation soit la plus exacte possible. Ensuite, la réalisation finale est effectuée par trois souffleurs de verre professionnels : Kim George, Brian Jones et Norman Veitch.
Pour Luke Jerram, ce projet permet de rétablir une certaine vérité concernant la représentation commune des agents pathogènes. En effet, les images couramment diffusées dans les médias présentent les virus et bactéries artificiellement colorés. Ces vues artistiques ont ainsi tendance à investir complètement l’imaginaire commun au détriment de la réalité. En effet, les virus comme la plupart des composants biologiques sont complètement transparents.
En créant des reproductions en verre, l’artiste offre donc l’opportunité d’observer l’infiniment petit de manière authentique et réaliste. Le travail de Luke Jerram a été accueilli avec grand enthousiasme par les amateurs d’art tout comme la communauté scientifique. Le projet a d’ailleurs reçu un prix d’imagerie médicale. Actuellement, les sculptures de microbiologie sont exposées au Museum of Arts and Design (MAD) de New York ainsi qu’au National Glass Center au Royaume-Uni.