LibéSport




Zoom







Augmenter la taille du texte
Diminuer la taille du texte
Partager

Des tournois qui ne servent pas le tennis national : Les joueurs marocains sont bien loin du niveau requis

Mercredi 25 Février 2009

Des tournois qui ne servent pas le tennis national : Les joueurs marocains sont bien loin du niveau requis
Décidément, l'ère où le tennis national s'illustrait sur les courts d'ici et d'ailleurs est bel et bien révolue. L'époque où Younès El Aynaoui, Hicham Arazi et Karim Alami damaient le pion aux grosses raquettes du circuit, ou encore celle des Khalid Outaleb et Arafa Chekrouni qui se distinguaient sur la scène méditerranéenne n'est pas prête de revenir avec cette armada de jeunes et moins jeunes tennismen du cru toujours en exercice. Pourtant, l'ancienne génération de joueurs n'a pas été aussi gâtée et mise dans de parfaites dispositions comme celle d'aujourd'hui. Autrefois, les sponsors étaient pratiquement à l'heure des abonnés absents et les joueurs devaient compter sur eux-mêmes pour aller disputer des tournois à l'étranger pour glaner des points et aller jusqu'à faire partie du top 20 du classement ATP. Pour le moment, les conditions sont tout autres. Un vrai joueur de tennis, et non pas celui des dimanches, ne devrait en aucun cas se plaindre et pour toute piètre prestation, il n'a qu'à s’en prendre à lui-même. Les bailleurs de fonds sont présents et apportent leur soutien financier, tout comme l'instance fédérale qui a fait du Maroc le pays où se déroule le plus grand nombre de tournois au niveau continental. Pas moins de 31 rendez-vous d'envergure internationale, dont un ATP et un WTA, en plus du circuit « Morocco Tennis Tour », sans omettre les Futures et les ITF. Apparemment, s'il y a quelques années les raquettes du terroir devaient aller sous d'autres cieux pour pouvoir se produire, aujourd'hui cette excuse ne tient plus debout pour ces tennismen des temps modernes. Ils bénéficient de wild card pour évoluer à la maison, donc à moindres frais, et ils trouvent le moyen de se faire balayer dès le tour de chauffe. Au grand dam des organisateurs et parraineurs, acculés à faire disputer leurs tournois respectifs devant des gradins vides.

MOHAMED BOUARAB

Lu 645 fois

Nouveau commentaire :

Votre avis nous intéresse. Cependant, Libé refusera de diffuser toute forme de message haineux, diffamatoire, calomnieux ou attentatoire à l'honneur et à la vie privée.
Seront immédiatement exclus de notre site, tous propos racistes ou xénophobes, menaces, injures ou autres incitations à la violence.
En toutes circonstances, nous vous recommandons respect et courtoisie. Merci.

Dossiers du weekend | Actualité | Spécial élections | Les cancres de la campagne | Libé + Eté | Spécial Eté | Rétrospective 2010 | Monde | Société | Régions | Horizons | Economie | Culture | Sport | Ecume du jour | Entretien | Archives | Vidéo | Expresso | En toute Libé | USFP | People | Editorial | Post Scriptum | Billet | Rebonds | Vu d'ici | Scalpel | Chronique littéraire | Billet | Portrait | Au jour le jour | Edito | Sur le vif | RETROSPECTIVE 2020 | RETROSPECTIVE ECO 2020 | RETROSPECTIVE USFP 2020 | RETROSPECTIVE SPORT 2020 | RETROSPECTIVE CULTURE 2020 | RETROSPECTIVE SOCIETE 2020 | RETROSPECTIVE MONDE 2020 | Videos USFP | Economie_Zoom | Economie_Automobile | TVLibe