Autres articles
-
Un teckel retrouvé après une fugue de 529 jours en Australie
-
Des pistes intéressantes contre la résistance aux antibiotiques
-
Plus de deux milliards de personnes risquent de basculer dans la pauvreté
-
La Chine annonce que sa capacité en énergie éolienne et solaire dépasse pour la première fois le thermique
-
Aux Pays-Bas, l'épineux problème des pesticides sur les fleurs
Curious de Britney Spears, Halle de Halle Berry ou encore Glow de Jennifer Lopez contiennent tous trois des produits chimiques susceptibles de provoquer des réactions allergiques ou de perturber le fonctionnement endocrinien des Canadiens et des Américains les utilisant. C'est une étude publiée par Défense environnementale Canada et Campaign for sale cosmetics aux États-Unis qui a révélé le problème.
Dix-sept parfums achetés au Canada et aux États-Unis ont été soumis à une évaluation par un laboratoire indépendant de Californie. Intitulée "Not Too Sexy : The health risks of secret chemicals in fragrance" en anglais et "Rien pour séduire : les risques associés aux substances secrètes contenues dans les parfums" en français, l'étude révèle notamment que chaque produit soumis à l'analyse contient en moyenne quatorze substances chimiques secrètes non indiquées sur les étiquettes. Ainsi, Seventy Seven d'American Eagle, acheté au Canada, en contenait vingt-quatre, le nombre le plus élevé constaté dans le cadre de l'étude.
Dix substances sensibilisantes susceptibles de provoquer des réactions allergiques telles que maux de tête, respiration sifflante, asthme et dermite de contact ont été détectées. Acqua di Gio de Giorgio Armani, acheté au Canada, contenait dix-neuf substances sensibilisantes distinctes, plus que tout autre produit testé dans le cadre de l'étude.
Douze modulateurs endocriniens distincts ont été découverts, la moyenne étant de quatre pour chaque produit. Les parfums Halle de Halle Berry, Quiksilver (acheté au Canada) et Glow de Jennifer Lopez contenaient chacun sept substances capables de perturber le système endocrinien, dont six qui imitent un œstrogène et une qui influencerait la glande thyroïde.
Sur les dix-sept parfums testés, douze contenaient du phtalate de diéthyle, une substance chimique décelée chez 97% des Américains. Celle-ci est associée au développement anormal des organes génitaux chez les bébés de sexe masculin et aux anomalies du sperme chez les hommes adultes.
"Les substances chimiques contenues dans les parfums sont inhalées ou absorbées par la peau ; un grand nombre aboutit dans l'organisme, dont celui des femmes enceintes et des nouveau-nés", affirme Jane Houlihan, première vice-présidente de la recherche à l'Environmental working group (EWG).
Dans une analyse récente, l'EWG a découvert, dans le sang ombilical de la majorité des bébés faisant partie de l'échantillon, du galaxolide et du tonalide, deux sortes de musc synthétique qui pourraient être toxiques pour le système endocrinien.
Dix-sept parfums achetés au Canada et aux États-Unis ont été soumis à une évaluation par un laboratoire indépendant de Californie. Intitulée "Not Too Sexy : The health risks of secret chemicals in fragrance" en anglais et "Rien pour séduire : les risques associés aux substances secrètes contenues dans les parfums" en français, l'étude révèle notamment que chaque produit soumis à l'analyse contient en moyenne quatorze substances chimiques secrètes non indiquées sur les étiquettes. Ainsi, Seventy Seven d'American Eagle, acheté au Canada, en contenait vingt-quatre, le nombre le plus élevé constaté dans le cadre de l'étude.
Dix substances sensibilisantes susceptibles de provoquer des réactions allergiques telles que maux de tête, respiration sifflante, asthme et dermite de contact ont été détectées. Acqua di Gio de Giorgio Armani, acheté au Canada, contenait dix-neuf substances sensibilisantes distinctes, plus que tout autre produit testé dans le cadre de l'étude.
Douze modulateurs endocriniens distincts ont été découverts, la moyenne étant de quatre pour chaque produit. Les parfums Halle de Halle Berry, Quiksilver (acheté au Canada) et Glow de Jennifer Lopez contenaient chacun sept substances capables de perturber le système endocrinien, dont six qui imitent un œstrogène et une qui influencerait la glande thyroïde.
Sur les dix-sept parfums testés, douze contenaient du phtalate de diéthyle, une substance chimique décelée chez 97% des Américains. Celle-ci est associée au développement anormal des organes génitaux chez les bébés de sexe masculin et aux anomalies du sperme chez les hommes adultes.
"Les substances chimiques contenues dans les parfums sont inhalées ou absorbées par la peau ; un grand nombre aboutit dans l'organisme, dont celui des femmes enceintes et des nouveau-nés", affirme Jane Houlihan, première vice-présidente de la recherche à l'Environmental working group (EWG).
Dans une analyse récente, l'EWG a découvert, dans le sang ombilical de la majorité des bébés faisant partie de l'échantillon, du galaxolide et du tonalide, deux sortes de musc synthétique qui pourraient être toxiques pour le système endocrinien.