Autres articles
-
Atterrissage d'urgence et 36 heures bloqués dans un marais entourés de caïmans
-
Flèches contre tracteurs : La bataille silencieuse dans l'Amazonie péruvienne
-
Trump se déguise en pape sur les réseaux sociaux et s'attire des critiques
-
Le Royaume-Uni forcé de revoir le service du thé à l'exposition universelle d'Osaka
-
Déclin des populations d'oiseaux en Amérique du Nord
Des chercheurs de l'Institut Laue-Langevin (ILL) à Grenoble ont réussi à produire des isotopes radioactifs capables de s'attaquer uniquement aux cellules cancéreuses. C’est grâce à un petit réacteur nucléaire que cette piste très prometteuse dans la lutte contre le cancer a été conçue.
"Avec cet échantillon d'un quart de gramme, on peut produire assez d'isotopes radioactifs pour traiter cent patients atteints de cancer", explique le physicien Ulli Köster de l'Institut Laue-Langevin (ILL) de Grenoble en désignant un tout petit sachet en plastique transparent contenant une fine poudre blanche. En effet, ce chercheur tient dans sa main, une piste très sérieuse dans la lutte contre le cancer : des isotopes capables d'utiliser leur radioactivité pour détruire de manière ciblée les cellules cancéreuses.
C'est au sein du réacteur de l'Institut, normalement dédié à la production de neutrons pour l'étude de la matière, qu'est produite cette poudre depuis deux ans.
Un usage bien différent de celui prévu lors de la construction de l'engin à la fin des années 1960 et qui consiste à produire des atomes radioactifs exotiques utilisés pour de nouveaux traitements ciblés contre des cancers.
La petite poudre blanche en question est composée d’un produit très rare : de l'ytterbium. Ce dernier, soumis à un flux de neutrons intense du réacteur peut se transmuter en un autre élément, cette fois radioactif, le lutétium 177. Celui-ci est alors utilisé dans des traitements plus efficaces que les chimiothérapies contre des formes de cancers présentant des petites métastases dispersées. Ainsi, contrairement à la radiothérapie habituelle, ces radioéléments ne vont pas irradier toute une région du corps mais seulement celle de la tumeur à éliminer. Une nouvelle méthode donc bien plus ciblée.
"Avec cet échantillon d'un quart de gramme, on peut produire assez d'isotopes radioactifs pour traiter cent patients atteints de cancer", explique le physicien Ulli Köster de l'Institut Laue-Langevin (ILL) de Grenoble en désignant un tout petit sachet en plastique transparent contenant une fine poudre blanche. En effet, ce chercheur tient dans sa main, une piste très sérieuse dans la lutte contre le cancer : des isotopes capables d'utiliser leur radioactivité pour détruire de manière ciblée les cellules cancéreuses.
C'est au sein du réacteur de l'Institut, normalement dédié à la production de neutrons pour l'étude de la matière, qu'est produite cette poudre depuis deux ans.
Un usage bien différent de celui prévu lors de la construction de l'engin à la fin des années 1960 et qui consiste à produire des atomes radioactifs exotiques utilisés pour de nouveaux traitements ciblés contre des cancers.
La petite poudre blanche en question est composée d’un produit très rare : de l'ytterbium. Ce dernier, soumis à un flux de neutrons intense du réacteur peut se transmuter en un autre élément, cette fois radioactif, le lutétium 177. Celui-ci est alors utilisé dans des traitements plus efficaces que les chimiothérapies contre des formes de cancers présentant des petites métastases dispersées. Ainsi, contrairement à la radiothérapie habituelle, ces radioéléments ne vont pas irradier toute une région du corps mais seulement celle de la tumeur à éliminer. Une nouvelle méthode donc bien plus ciblée.