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			 Israël viole les conventions humanitaires en infligeant une “punition collective” aux Gazaouis depuis la fin de l’offensive armée de décembre et janvier derniers, dit un rapport publié mardi par 16 ONG, u an après le début de l’opération.
Les autorités israéliennes n’ont autorisé l’entrée dans le petit territoire palestiniens que de 41 chargements de matériaux de construction depuis janvier alors qu’il en aurait fallu des milliers pour reconstruire Gaza, souligne le texte.
“Les puissances mondiales ont (...) et même trahi les citoyens ordinaires de Gaza”, déclare Jeremy Hobbs, directeur général d’Oxfam international.
“Ils ont serré des mains et fait des déclarations, mais n’ont réalisé que peu d’actions significatives pour tenter de modifier une politique désastreuse qui empêche la reconstruction, le rétablissement individuel et la reprise économique”, ajoute-t-il dans un communiqué.
La publication du rapport réalisé par 16 ONG internationales et occidentales coïncide avec le premier anniversaire de l’opération “plomb durci”, lancée l’hiver dernier par l’armée israélienne avec l’objectif affiché d’anéantir la force de frappe du Hamas.
Cette offensive de trois semaines a fait dans les 1.400 morts, dont 13 Israéliens, et provoqué des dégâts immenses dans le territoire côtier tenu par le Hamas et peuplé d’environ 1,5 million de personnes.
La reconstruction a été entravée par le blocus israélien, qui n’autorise pas l’entrée de matériaux tels que le ciment ou l’acier. Israël invoque leur utilisation potentielle à des fins militaires par des groupes armés.
Réagissant au rapport des ONG, le ministère israélien des Affaires étrangères a imputé l’échec de la reconstruction au Hamas palestinien. “Ceux qui veulent un accès libre au monde pour Gaza devraient d’abord et avant tout faire leur possible pour mettre un terme au régime de terreur du Hamas, afin que les passages de Gaza vers Israël et l’Egypte puissent être gérés sans crainte”, a dit le porte-parole Yigal Palmor.
Le document des ONG exhorte l’Union européenne à prendre des mesures urgentes pour obtenir la levée du blocus. Il relève notamment que 90% des Gazaouis subissent des coupures de courant quatre à huit heures par jour et que la piètre qualité de l’eau a des conséquences dramatiques sur la mortalité infantile.

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