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Ces essaims aperçus dans la soirée du samedi aux alentours du village de M’Hairiz, à 80 km au nord de la frontière maroco-mauritanienne, poussés par les vents violents soufflant sur cette zone, se seraient étendus sur une superficie de 40 hectares.
Installée à Aouessred, une brigade de lutte contre le criquet pèlerin aurait déjà traité une zone de 10 hectares sur lesquels les essaims seraient exterminés, empêchant l’avance de cet envahisseur encombrant, en attendant que les conditions climatiques permettent le traitement dans son intégralité de la zone envahie. Par ailleurs et sachant que de nombreux éleveurs ainsi que des associations environnementales se sont plaints des effets néfastes des pesticides utilisés pour la lutte contre le criquet, tant sur le bétail que sur le système écologique local, les services concernés se sont trouvés dans l’obligation d’obtempérer en attendant que les éleveurs déplacent leurs troupeaux vers d’autres zones de pâturages sans risque.
C’est dans ce cadre d’abandon des zones traitées que les éleveurs dont les troupeaux évoluent entre les zones de Hassi Bougueffa et Jaloua dans la commune de Tichla, sont sur le point de se déplacer vers des zones sans risque où leurs animaux peuvent paître sans crainte d’empoisonnement.
Il y a quelques semaines, des bergers dans les environs d’Assa ont aperçu des essaims. Mais, selon des observateurs et des éleveurs expérimentés, dans cette zone, les chances de survie du criquet sont très faibles, à cause de la sécheresse qui sévit dans la région.